
Régions : VISITE DE TRAVAIL DU MINISTRE DE L'INDUSTRIE A BORDJ-BOU-ARRERIDJ La wilaya se spécialise en électronique et en agroalimentaire
Dans sa visite, dimanche dernier, sur l’espace des Bibans, le ministre de l’Industrie a inspecté le nouveau projet d’édification d’une deuxième zone industrielle qui s’étale sur 385 hectares sise à Mechta Fatima (daïra d’El-Hammadia). A ce propos, il déclarera que Bordj est «considérée comme un véritable pôle industriel à partir du moment où le projet en question auquel il avait promis une enveloppe d’accompagnement de 26 milliards de centimes dans le cadre du programme élargi des Hauts- Plateaux, obéit aux normes de réalisation mais surtout combien même respectueux des délais». Au cours de son passage à la zone industrielle, l’une des fiertés de la région, le ministre avait inspecté aussi plusieurs unités de production comme Nidor, Falco, Bisco Star, Condor et enfin l’Embag “lesquelles pratiquent leurs activités dans un environnement structuré et digne de son nom”, dira Koudri lequel, rappelons-le avait débloqué 18 milliards pour la réhabilitation. L’un des investisseurs dont les produits feraient figure chez “Carrefour” pose le problème du harcèlement douanier au niveau des frontières, un problème que le ministère avait promis de traiter avec d’autres partenaires de l’Etat. L’embag, elle, qui fonctionne avec un capital social de 1,54 milliard de dinars, occupant une superficie de 28 hectares verra son chiffre d’affaires chuter de 1120 millions de dinars en 2005 à 487 millions en 2006 sous l’effet de la concurrence du nouveau marché du papier d’emballage dont Tonic occupe déjà la place de leader incontestable, pour ne citer que cet exemple. L’Embag serait-elle condamnée à être livrée au privé ? Qu’en serait-il de ses 376 CDI surtout qu’il s’agit de l’une des rares entreprises dont le savoir-faire défie toute compétitivité, variétés et qualités des produits faisant foi ? Dans son mot de la fin, Koudri félicitera tout de même investisseurs et autorités et promettra un suivi permanent des 118 unités de production dont 35 sont en voie de réalisation. “Nous assurerons le suivi, l’inspection de tout l’environnement même dans ses structures de base de façon à mettre les actuels investisseurs et les quelque 500 autres attendus à l’aise notamment après la réalisation des nouvelles infrastructures telles que l’autoroute est-ouest, le réseau de chemin de fer reliant les régions des Hauts-Plateaux”, enchaîne le ministre en considérant que Bordj sera spécialisée en industrie électronique et agroalimentaire. Saâdène Ammara
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