P�riscoop : BAZOOKA
Rapides et provisoires conclusions3 et fin)
PAR MOHAMED BOUHAMIDI
mbouhamidi2001@yahoo.fr.


Les Isra�liens savent et d�clarent que la survie de leur Etat d�pend de la force de leur arm�e et de sa capacit� � dissuader par la terreur toute hostilit�. Ils avouent, par l� m�me, que cet Etat est bien le fruit de la violence faite aux Palestiniens.
Vous connaissez tous les facteurs �motionnels, moraux, politiques et strat�giques qui se sont combin�s pour couvrir cette violence originelle. Au c�ur de ces facteurs se trouve l�int�grisme religieux de l�id�ologie sioniste confort�e et activement soutenue par l�int�grisme des diff�rentes Eglises am�ricaines. Id�ologie de guerre comme tous les int�grismes, le sionisme a perdu dans cette agression contre le Liban une partie de la pr�somption de morale qu�il s��tait attach� � construire. Le Liban a �t� la lunette grossissante de tous les crimes que commet le sionisme contre le peuple palestinien. De tout temps, ses alli�s occidentaux lui ont recommand� la retenue, c�est-�-dire le respect d�un seuil de tol�rance pour ses crimes. Isra�l peut tuer quatre Palestiniens par jour pas quarante Palestiniens tous les dix jours. L�ampleur des crimes en un moment donn� peut susciter cette �motion qui renverse le cours des opinions. Cette hypocrisie occidentale ne tiendra pas la route tr�s longtemps. Pour deux raisons essentielles. L�arm�e et l�Etat cr��s pour r�aliser le r�ve sioniste de r�cup�rer une terre promise par Dieu et le r�ve chr�tien int�griste de h�ter le retour du Messie par la r�alisation des pr�dictions bibliques n�arrivent plus, pour des raisons complexes, � assumer ces missions de conqu�tes. Isra�l s��chine � affronter les Palestiniens et le Hezbollah quand son arm�e a �t� con�ue pour d�cimer les arm�es arabes. Simon Peres a beau vouloir remplacer la conqu�te militaire par un autre type de domination mettant sous la coupe de la science, de la technologie et de la raison isra�lienne les capitaux du Golfe, la main-d��uvre �gyptienne et les autres ressources arabes, sa proposition n�en demeure pas moins le premier constat de l�impossibilit� de r�aliser les buts sionistes dans leur totalit�. A partir de l�, le r�ve sioniste devient une charge pour les citoyens d�Isra�l et non une motivation. Le sionisme contre Isra�l ? C�est peut-�tre une r�alit� en marche. La deuxi�me raison est que si Isra�l ne peut plus s�imposer indiscutablement par les armes il deviendra une charge pour ses parrains. C�est peut-�tre aussi une r�alit� en marche. M. B.

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