Sports : TEMPS D'ARR�T
Haddadj se trompe d�ennemis�


Le nouveau bureau f�d�ral que pr�side Hamid Haddadj s�en va-en-guerre contre la presse. Dans un communiqu� rendu public samedi, la FAF qui aurait �constat� avec regret ces derniers temps la publication d�articles mensongers, tendancieux et pleins de contrev�rit�s � a d�cid� de riposter.
Face � cette pr�tendue �campagne de d�sinformation nuisible au football national�, la FAF, �loin de porter atteinte au principe sacr� de la libert� de la presse et soucieuse de v�rit�, a pris la d�cision d�ester en justice les auteurs de ce genre d'articles�. Le communiqu� de la f�d�ration ne donne aucun d�tail quant aux �exactions� commises par cette presse envers la f�d�ration et/ou ses d�membrements. Ces menaces, puisqu�il faut les appeler ainsi, nous rappellent tristement une p�riode qu�on croyait r�volue. Haddadj et son bureau ne semblent en tout cas point inspir�s par les derniers d�veloppements en la mati�re. Le d�lit de presse, s�il en est le cas pour ce qui touche les affaires de notre football national qui va de mal en pis, sans que quelqu�un daigne lever le petit doigt, est explicitement aboli. A moins que la FAF, en passe de devenir hors la loi en n�appliquant pas le d�cret 05-405 du 17 octobre 2005, ne se prend pour la plus haute et la plus strat�gique des institutions de la R�publique, la menace ainsi brandie par Haddadj et ses amis du BF n�a de sens que sur un� terrain de football. Sur ce terrain et seulement ce terrain, peut-�tre, la f�d�ration de Haddadj se doit de �menacer� son personnel (footballeurs, entra�neurs, dirigeants, arbitres et autres officiels). Elle se doit certainement d�agir, non seulement de menacer. Car, pour ce qui est de la presse, il est clair qu�un journaliste, un organe, ne peut d�crire une situation en d�liquescence avanc�e comme �tant faste, euphorique ou m�me porteuse d�espoirs. C�est tout le contraire qui se passe, en t�moignent les �performances� de nos diff�rentes s�lections, de nos champions d�Alg�rie en C1, de la vie mouvement�e de nos clubs qui ne respectent m�me pas les r�glements g�n�raux de la FAF, ou d�autres acteurs qui influent n�gativement sur la bonne marche du sport roi, � l�image de ces maires qui d�cident de fermer les stades en d�but de saison. S�il est vrai que le chimiste qu��tait Haddadj manque un peu d�ingr�dients pour r�ussir sa potion, c�est en mati�re de communication qu�il se doit de s�am�liorer, en informant de la vie de sa f�d�ration et en s�informant des besoins de tous. G�rer une f�d�ration, de surcro�t la plus importante en termes d�influence m�diatique, n�a rien � voir avec la gestion ordinaire d�une entreprise, m�me s�il s�agit d�une� centrale nucl�aire. La FAF, et c�est l�aisance m�me de la pratique du football, se doit d�avoir des partenaires, aussi critiques soient-ils, en mesure de la sortir de l�orni�re. Le sport est un lien profond et fort entre les jeunes, les gens et les peuples. C�est le catalyseur des �nergies saines de corps et d�esprit. La justice ne devrait, quant � elle, traiter que de l�immoral. Mohamed Bouchama

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