Sports : MOHAMED GHOUALMI (PR�SIDENT DU CSC) FACE A LA PRESSE
�Le club a besoin d�infrastructures et de subventions cons�quentes�


Des conf�rences de presse comme celle tenue tambour battant par le pr�sident du CS Constantine va-t-il y en avoir des tonnes en cours de saison ?
Peu �vident, sauf qu�apr�s chaque contre-performance, le staff va se retrouver en �droit� de tenir l�opinion publique inform�e des raisons les justifiant. Le match livr� face � Annaba est par cons�quent venu trop t�t pour rappeler aux Vert et Noir une triste r�alit�. Celle qu�ils peuvent perdre et perdre lourdement. Mais est-ce pour autant la faute aux pouvoirs publics ? Vraisemblablement non, m�me si Mohamed Ghoualmi, le pr�sident revient sur un sujet trait� � sati�t� depuis qu�ont d�fil� � la t�te du club bien d�autres boss. En �voquant la question de l�h�tel Marhaba, r�put� ancienne r�sidence des Sanafir, ne fait qu�enfoncer des portes ouvertes sachant que sur le plan administratif l�affaire est boucl�e. Pourtant, il y a quelques ann�es au cours d�une AGE, un haut responsable au pouvoir (pr�sidence Zeroual) annon�ait � moindres frais que : �L�h�tel Marhaba, l�appartement de la rue Benmeliek, le cercle, le boulodrome Panis et la structure l�accompagnant ont d�finitivement �t� c�d�s au club et les actes administratifs en r�daction aupr�s des Domaines.� Pourquoi une fixation sur l�h�tel Marhaba ? Tout simplement parce qu�il �permettait une recette de 1,5 milliard pour la gestion courante tout en prenant en charge l�ensemble des joueurs �trangers � la wilaya autant sur le plan de l�h�bergement que de la restauration. Or, au jour d�aujourd�hui, ceux qui ne sont pas de Constantine et ils sont nombreux pour ne pas dire la majorit�, sont d�plac�s au gr� des disponibilit�s et de l�humeur de nos logeurs m�me si ces derniers sont pay�s rubis sur l�ongle. A la d�charge de ces derniers qu�une r�putation sulfureuse a �t� taill�e au CSC par de man�uvriers. La derni�re en date est que nous n�avions m�me pas les moyens de prendre en charge l��quipe � son retour de Tunisie et plus particuli�rement durant notre s�jour � Annaba. Pis encore, semblerait- il, il aurait fallu qu�un consul interc�de en notre faveur pour que nous puissions s�journer dans des conditions viables A�n- Draham. Nous d�non�ons �nergiquement cette campagne calomnieuse�. Ghoualmi fera ensuite dans le jeu des comparaisons avec le MCA, la JSK. Le directeur administratif lui embo�tant le pas jugera utile de rappeler que : �Le budget du CSC repr�sente le centi�me de celui du MCA au moment o� le staff des Vert et Noir est soumis � une pression �gale � 110% celle du club alg�rois.� Et selon H. Tafer, il (le budget du club) repr�senterait m�me 25% de celui de l�USM Drean, le nouveau promu. Le DAF du CSC fera encore part de son �tonnement sur une situation pour le moins paradoxale. �C�est la wilaya, via un organe pr�cis, qui a g�r� l�h�tel Marhaba, c�est aussi � la wilaya que sont all�es les recettes engrang�es durant 30 mois. Pourtant c�est au CSC de payer 2,7 milliards au titre des imp�ts aff�rents aux r�sultats d�exercice concern�s alors qu�aucun sou n�est entr� dans ses caisses�. Rappelons �galement que par une entourloupe administrative, l�un des pr�sidents du CSC, Ounis pour ne pas le nommer, �tait m�me parvenu � se faire �tablir des documents administratifs � son nom. La gestion de cette p�riode est rest�e tr�s confuse. Plus grave encore, il n�existerait aucun document comptable de nature � obtenir par simulation une id�e de la gestion ayant pr�value. Ghoualmi, pour sa part, rappelle qu�il est au CSC et qu�il y sera tant que quiconque se proclamera repreneur ne vient avec des solutions � long terme. Et des solutions, il n�en voit dans l�imm�diat que par l�intervention des pouvoirs publics et une r�vision des subventions adapt�es � la r�alit�. Le pr�sident au-del� des atermoiements des responsables locaux approch�s tiendra � rappeler que : �Les montants des subventions allou�es sont rest�es immuables au moment o� le prix d�un billet d�avion, d�un repas, d�une nuit�e d�h�tel a �t� multipli�e par dix.� Et le pr�sident d�inviter les pouvoirs publics � revoir non seulement le montant des subventions, mais �galement de doter le club d�un terrain d�assiette � m�me de lui permettre de r�aliser ses propres infrastructures : terrain, si�ge social, r�sidences, annexes et autres commodit�s�. En conclusion, cette conf�rence de presse ressemble � s�y m�prendre � celle de la saison �coul�e. Beaucoup de probl�mes y sont soulev�s, mais rarement de solutions apport�es ou de propositions rationnelles.
Adlane B

Sa�di est averti
�Il a choisi � 95% cet effectif. Maintenant il n�a qu�� retrousser les manches et travailler�. Le propos lanc� avec la nonchalance proverbiale connue au pr�sident du CSC est pourtant lourd de sens. Cette r�action digressive vient confirmer dans la vol�e que Mohamed Ghoualmi a tr�s mal v�cu le cinglant 3-0 encaiss� face aux Annabis. Quoique enrob�e de propos dithyrambiques, l�allusion � l�endroit du coach n�en reste pas moins tr�s sentencieuse et un d�samour pr�matur� n�est pas exclu si les r�sultats ne suivent pas. Conscient que le CV de Nouredine Sa�di ne saurait souffrir d�aucune �quivoque, il a d�une mani�re subliminale tenu � rappeler � ce dernier via les m�dias qu�en investissant sur lui, il misait gros pour la saison en cours �Figurer parmi les trois premiers n�est pas une vue de l�esprit compte tenu du choix des joueurs�.
A.B.

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