Une veill�e de solidarit� avec le Liban et la Palestine a �t� organis�e mercredi soir, entre 19 et 20h, par le collectif des citoyens d�Oran, compos�e des associations de l�AFEPEC, le CIVIC et les anciens Scouts musulmans de cette wilaya.
Des bougies ont �t� allum�es durant cette rencontre, tenue au monument des martyrs, sur le boulevard du Front de mer, pour exprimer aux Libanais et Palestiniens la sympathie des Alg�riens et leur solidarit� et pour partager avec eux, dans une communion de sentiment, l�indicible douleur qui les frappe. Apr�s la lecture de la Fatiha et l�observation d�une minute de silence � la m�moire des victimes de la barbarie isra�lienne, la pr�sidente de l�AFEPEC, Mme Remaoun, est intervenue pour appeler la soci�t� civile � se mobiliser afin d�aider les peuples libanais et palestinien qui enterrent leurs morts. �Nous devons assister nos fr�res, qui pleurent leurs proches, victimes de trag�die�, demandera-t-elle, avant la lecture d�une d�claration qui rappelle la destruction du Liban par Isra�l, sous pr�texte de lutte contre le terrorisme, l�assassinat de plus d�un millier de Libanais vis�s par les raids inhumains de l�aviation isra�lienne et l�agression men�e en infraction au droit international et notamment de ses dispositions applicables aux situations de guerre. Cette m�me d�claration estime qu�il est n�cessaire de d�noncer l�amalgame visant � confondre terrorisme et r�sistance face � l�oppression, comme c�est le cas en Palestine et au Liban et que le compromis propos� en Palestine �La paix contre les territoires occup�s�, qui devrait aider � la stabilisation de la r�gion�, �continue � �tre bafou� par Isra�l, qui, de plus continue � occuper le Golan syrien et � menacer ses autres voisins�. Apr�s avoir rendu un hommage vibrant aux deux peuples, les r�dacteurs de cet appel se sont adress�s aux �lites et soci�t�s civiles du monde arabe, pour tirer ensemble les enseignements concernant la l�thargie, �dont font preuve les r�gimes politiques et leurs organismes r�gionaux, telle la ligue des Etats arabes qui, pour l�essentiel, n�ont r�agi que tardivement et de mani�re peu efficace, face � ces drames comme lors des autres crises qui minent les soci�t�s du monde arabe (Irak, Dafour, Sahara occidental)�. Cette paralysie consentie ou non et qui frise la complicit� de l�avis des organisateurs de cette action symbolique, laisse de l�espace aux manipulations et ing�rences de tous ceux qui veulent fa�onner notre histoire pr�sente et � venir selon leurs propres d�sirs et int�r�ts strat�giques. Soraya Homayon Arjoman

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