A d�faut d�avoir obtenu la prorogation des d�lais de forclusion de la charte pour la paix et la r�conciliation nationale, les partis islamistes, le MSP soustrait, se consolent � r�p�ter en avoir formul� la revendication. Le Mouvement Nahda, contraint de se rabattre sur une journ�e d��tude au centre culturel El Moudjahid, au square Port Sa�d, apr�s le refus oppos� par le d�partement de Haraoubia � sa sollicitation de l�INH de Boumerd�s pour une universit� d��t�, en revendique m�me la paternit�.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - C�est devant une salle que les cadres du parti avaient peine � remplir m�me � moiti� que le secr�taire g�n�ral d�Ennahda, Fateh Rebaie, annon�ait hier avoir, avant tout le monde, saisi par courrier le pr�sident de la R�publique pour lui demander de proroger les d�lais de forclusion de l�ordonnance portant charte pour la paix et la r�conciliation nationale. Ceci avant d�informer de la reformulation du v�u aupr�s du secr�taire g�n�ral de l�instance ex�cutive du Front de lib�ration nationale qui le re�ut en audience le 27 ao�t dernier. L�orateur, qui ne s�affiche pas particuli�rement �rudit en droit, a avanc� comme seul argument � l�expression de la demande de son parti le fait que la r�conciliation nationale reste une demande populaire. Le secr�taire g�n�ral d�Ennahda, ce chapitre abord�, a prolong� son propos par s�offusquer de ce que la mise en application des dispositions de la charte ait connu des blocages. Ce qu�il n�a pas manqu� de d�noncer, il va sans dire. En phase avec le FLN, le responsable d�Ennahda a avou� l�adh�sion de son parti au principe d�une r�vision constitutionnelle. Il en sera favorable au contenu si ce dernier int�gre la pr�servation des constantes nationales, consolide les libert�s d�expression et syndicales et consacre la s�paration des pouvoirs. Rebaie, cela dit, revendique toutefois un d�bat large autour des propositions d�amendement de la loi fondamentale avant d�organiser un r�f�rendum. La rentr�e sociale oblige, leader d�Ennahda a, populiste, revendiqu� une hausse des salaires � m�me de garantir des revenus mensuels de l�ordre de 30 000 DA. Selon l�orateur, c�est le revenu moyen dont doit b�n�ficier un m�nage alg�rien ordinaire. Au plan �conomique, le secr�taire g�n�ral d�Ennahda a consid�r� que l�opulence financi�re doit d�abord profiter aux citoyens alg�riens, d�non�ant au passage ceux qui aujourd�hui aujourd�hui agissent comme s�il s�agit de leur argent propre. Il a appel� �galement � l�exercice d�un contr�le sur les revenus p�troliers. Enfin, il s�est f�licit� de ce que l�entame de l�enseignement de la langue fran�aise dans le cycle primaire soit d�cal�e pour la troisi�me ann�e. Il a eu, ce disant, droit aux applaudissements.
S. A. I.

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