Actualit�s : LE BLOCAGE AU SOMMET DE L'ETAT INSPIRE LE MSP
La surench�re de Aboudjerra


Le pr�sident du parti int�griste du MSP multiplie les sorties m�diatiques ces derniers temps. Et comme c�est la tradition chez les repr�sentants alg�riens de l�internationale islamiste, le discours prend des allures de surench�re au sujet du dossier s�curitaire du r�f�rendum sur la Constitution et des �lections locales de 2007 notamment.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - C�est ainsi que, sans en �tre convaincu lui-m�me, Aboudjerra Soltani croit d�celer chez �certains dirigeants du parti dissous qui veulent rentrer au pays, une disponibilit� au dialogue (...) pour faire cesser l�effusion de sang�. Bien �videmment, Aboudjerra n�ignore pas que ces sinistres individus (Kebir, Heddam, etc.), n�ont jamais tent� de dissimuler leur paternit� sur leurs hordes terroristes en Alg�rie, qu�ils ont, avant le 11 septembre 2001 s�entend, toujours bruyamment revendiqu�e, et m�me parfois r�clam� et, bien s�r, justifi� tous les assassinats massacres ou attentats qui ont ravag� l�Alg�rie ces quinze derni�res ann�es. Il n�ignore pas non plus que le MSP et l�ex-FIS sont les pires ennemis de la mouvance islamiste en Alg�rie. N�emp�che, le souci du gain �lectoraliste imm�diat fait dire au repr�sentant de l�un des partis les plus serviles du pouvoir que �la solution ne peut r�sider que dans une amnistie g�n�rale que peut, en vertu de l�article 34 de la charte, d�cr�ter le pr�sident de la R�publique�. Le m�me topo aura caract�ris� la r�ponse de Aboudjerra dans une interview accord�e � notre confr�re El Khabar, dans son �dition d�hier dimanche, s�agissant des �lections locales et de la Constitution. A vrai dire, le patron du MSP qui se plaint par ailleurs de ce que la d�mocratie est �touff�e par �l��tat d�urgence� sait, ministre d�Etat qu�il est, que le contexte est propice � ce genre de joutes �politiciennes�. Avec un pr�sident de la R�publique en... �retrait� et la paralysie qui frappe le sommet de l�Etat, la branche Alg�rie de l�organisation des Fr�res musulmans ne pouvait qu��tre inspir�e. Et sp�culer en attendant d��tre appel�e � rentrer dans les rangs... K. A.

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