Monde : NUCLEAIRE IRANIEN
R�union cruciale � Vienne entre l�UE et l�Iran


Le n�gociateur en chef iranien Ali Larijani et le haut repr�sentant pour la politique ext�rieure de l'Union europ�enne Javier Solana ont entam�, hier � Vienne, d'ultimes discussions pour tenter d'�viter une escalade de la crise sur le programme nucl�aire de T�h�ran.
Les conversations, qui ont commenc� vers 17h00 (15h00 GMT), devaient durer trois heures environ, a d�clar� Cristina Gallach, porte-parole de M. Solana, � l'AFP, pr�cisant que les deux hommes pourraient s'adresser ensuite � la presse. M. Larijani est entr� peu avant en limousine noire � la chancellerie f�d�rale autrichienne, o� �tait arriv� auparavant M. Solana. Cette rencontre vise � tenter d'emp�cher des sanctions de l'ONU, apr�s le refus de T�h�ran de suspendre l'enrichissement de l'uranium, et � reprendre le cas �ch�ant des n�gociations. Le haut repr�sentant de l'UE, mandat� par les Europ�ens et le Conseil de s�curit� de l'ONU, avait affirm� vendredi � Copenhague qu'il n'y aurait pas de sanctions � New York, tant que les discussions sur le dossier nucl�aire se poursuivraient � s'attirant une critique indirecte de Washington. �Je peux vous dire qu'il n'y aura pas de mouvement � New York (vers des sanctions) tant que dureront les r�unions avec M. Larijani�, avait d�clar� M. Solana � l'issue d'une visite au Danemark. Les Etats-Unis demandent de leur c�t� qu'une r�solution du Conseil de s�curit� de l'ONU pr�voyant des sanctions contre l'Iran soit �labor�e d�s la semaine prochaine, a soulign� vendredi � Berlin le sous-secr�taire d'Etat Nicholas Burns. Le Premier ministre chinois Wen Jiabao, tout en soulignant que l'Iran devait �tenir pleinement compte des pr�occupations de la communaut� internationale�, a salu� hier � Helsinki �les �normes efforts� d�ploy�s par l'Union europ�enne, estimant que �des pressions accrues ou des sanctions ne conduiront pas n�cessairement � une issue pacifique�. Le chancelier autrichien Wolfgang Schuessel a facilit� l'organisation des pourparlers de Vienne, mais n'est pas personnellement impliqu�, a-t-on indiqu� de source diplomatique. Les entretiens Solana - Larijani, d'abord envisag�s mercredi dernier, avaient �t� report�s apr�s une r�union jeudi � Berlin des six grandes puissances impliqu�es dans les n�gociations sur le dossier nucl�aire iranien (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne). �Le but de la r�union est de pr�parer le terrain pour commencer des n�gociations fond�es sur la r�ponse de l'Iran � la proposition europ�enne sur les activit�s nucl�aires de l'Iran�, a comment� l'agence officielle iranienne Irna hier. Au cours de ses rencontres, ces derniers jours, avec des responsables espagnols et italiens, M. Larijani �a soulign� que l'Iran �tait pr�t � sortir de l'impasse nucl�aire dans le cadre de l'obtention par ce pays du droit � la technologie nucl�aire pacifique�, toujours selon Irna. Un haut dignitaire religieux iranien, l'ayatollah Mohammed Emami Kashani, a quant � lui mis en garde vendredi contre des sanctions visant son pays. �Ces sanctions que les Etats-Unis ont mises � l'ordre du jour vont frapper le monde et la r�gion avant de frapper l'Iran�, avait-il dit. T�h�ran n'a pas respect� l'ultimatum fix� au 31 ao�t par la r�solution 1696 du Conseil de s�curit� pour arr�ter son programme d'enrichissement d'uranium. Aux termes de cette r�solution, le Conseil peut d�cider d'imposer des sanctions. L'Iran affirme vouloir enrichir de l'uranium � des fins pacifiques, mais les pays occidentaux le soup�onnent de chercher � mettre au point secr�tement l'arme nucl�aire.

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