L�exploit n�a pas eu lieu. La triste et am�re v�rit� s�est impos�e de mani�re implacable tr�s t�t dans ce finissant tour de poules : la JSK n�avait pas assez l��toffe pour se mesurer � la cr�me des clubs du continent.
Et le postulat s�est d�finitivement confirm� hier � Obuasi o�, pourtant, les Canaris n�ont pas livr� leur match le plus vilain de cette campagne, comme l�illustrait ce contre de la 3� plein de r�alisme et � l�issue duquel Hamlaoui servait Yacef pour ouvrir le score. Le ciel gris s�assombrissait encore un peu plus pour le repr�sentant du peuple des Ashanti qui mit quelque temps avant de retrouver ses esprits pour ensuite s�en aller mettre le feu pratiquement sur chaque action dans le camp d�un Gaouaoui qui retarda longuement l��ch�ance avant de s�incliner sur un mod�le de coup franc, en pleine lucarne, de Nana Arhin Duah, celui qui allait s�av�rer comme le poison pour Rahim Meftah et ses amis de la d�fense kabyle. Les Canaris ont tenu trentecinq minutes avant de se rendre � l��vidence qu�ils avaient peu d�arguments pour esp�rer se maintenir dans la course. Peu d�arguments certes, mais sur les quelques contres qu�ils se sont offerts, ils auraient pu cr�er la sensation. En effet, Hamza Yacef aurait pu changer le cours du jeu tout juste avant que Arhin Duah ne double la mise, suite � une action sur laquelle la d�fense centrale kabyle n�est pas exempte de tout reproche pour avoir laiss� le temps au joueur le plus en vue de l�Asante FC de se remettre all�grement face au but sur la ligne des six m�tres de Gaouaoui pour le fusiller alors qu�il recevait le ballon dos au but. Sa�bi, lui �galement, au m�me titre que Yacef avait au moins un ballon pour faire que la pilule soit moins douloureuse, mais il �tait dit depuis ce fameux match du Cairo Stadium que la campagne de la JSK ne sera qu�une s�rie de frustrations. Reste � savoir maintenant si les Canaris sauront tirer les bons enseignements de ce p�nible apprentissage en Ligue des Champions. Azedine Maktour

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