Le pr�sident de �l�instance ex�cutive du FIS � l��tranger�, le sinistre Rabah K�bir, arrivera aujourd�hui dimanche � Alger en provenance d�Allemagne o� il �tait en exil depuis 1992.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - C�est ce que le concern�, luim�me, annon�ait, hier, dans les colonnes de notre confr�re arabophone E�chourouk. Ce serait, si le fait venait � se confirmer, une premi�re pour un des dirigeants les plus importants du FIS en fuite � l��tranger. D�autres sources nous apprennent, par ailleurs, le retour imminent d�un autre sanguinaire du FIS du m�me acabit, en l�occurrence Anouar Heddam, r�fugi�, lui, aux Etats-Unis. Dans une Alg�rie dangereusement �normalis�e� en ce 2006, le �rapatriement� de tels individus ne soul�ve, h�las, ni indignation ni condamnation. Ce, alors que pour ne parler que de ces deux chefs du FIS, ce ne sont pourtant pas les motifs qui manquent. Ayant pris une grande part dans la cr�ation de la machine terroriste qu�est le FIS et ses groupes arm�s, Heddam comme Kebir �taient les deux commanditaires les plus activistes � l��tranger et dont les m�faits contre le pays sont innombrables depuis 1992. Justifiant quasi syst�matiquement tous les actes terroristes de leurs �prot�g�s� en Alg�rie, ces deux individus, devenant par la force des choses les �chouchous� des m�dias occidentaux et les partenaires privil�gi�s de �l�Internationale socialiste�, ont jou� un r�le de premier plan dans l�entreprise anti-nationale de mise sous embargo du pays. A cause d�eux et de leurs sous-traitants �quitue-quistes� l�Alg�rie d�mocratique, r�publicaine et r�sistante �tait incrimin�e, tandis que les �gorgeurs et les fossoyeurs du peuple et de la nation alg�rienne ont droit � tous les honneurs ! Ces gens-l�, qu�on appelle ind�ment les �politiques du FIS� � formule confirmant par l� m�me l�existence de �militaires� dans le m�me parti �, jubilaient � chaque �fait d�armes� des �fr�res moudjahidine� dixit Anouar Heddam, � l�occasion du terrible attentat qui a ravag� les locaux du commissariat du boulevard Amirouche � Alger. L�ancien ministre fran�ais de l�Int�rieur, Charles Pasqua, savait de quoi il s�agissait lorsque, en 1995, il refusera bruyamment de d�battre avec �un terroriste�, Rabah Kebir en l�occurrence, invit� en duplex au JT de 20h de TF1. Les attentats du RER � Paris et le d�tournement de l�Airbus d�Air France sont, effectivement, des actes que l�Etat fran�ais ne peut pardonner. Cela, tandis que l�Alg�rie, pr�cipit�e dans une spirale �concessionniste� unique dans les annales, ne peut plus se permettre un �Nuremberg� � Alger pour ses �nazis en vert�...
K. A.

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