A l�approche du mois de Ramadhan de chaque ann�e, la sp�culation bat son plein sur le march� des fruits et l�gumes et aussi sur le march� des viandes rouges. Les grandes villes se transforment en l�espace d�un mois en un grand march� ambulant, o� la vente de divers produits de consommation est permise dans chaque coin et recoin, �chappant ainsi au contr�le des services d�hygi�ne.
D�cidant d�en finir avec cette situation d�gradante, le ministre du Commerce, M. El Hachemi Dja�boub, a r�uni, hier, au si�ge de la Chambre alg�rienne de commerce et d�industrie CACI), les directeurs r�gionaux du commerce, les chefs d�inspection des fronti�res, les associations de protection de consommateurs ainsi que tous les acteurs de ce secteur, pour mettre en place un programme d�action d�s les premiers jours du mois sacr�. La premi�re mesure sera celle de la chasse aux camionnettes des fruits et l�gumes, qui ont envahi tous les quartiers. Ainsi, un r�seau national de march�s de gros et de march�s couverts sera mis en place et absorbera les marchands ambulants, en les associant � ce r�seau et en leur r�servant des espaces prot�g�s et s�curis�s. La mise en place de ce r�seau permettra �galement un contr�le rigoureux de la marchandise, sur les deux plans (qualit� et prix). �Il y a abondance dans la production. Nous avons enregistr� une croissance de 20% en mati�re de l�gumes et de 106% pour les fruits, le citoyen doit savoir que la demande est couverte�, a soulign� le ministre. Ce dernier a m�me assur� la disponibilit�, � des quantit�s suffisantes et � des prix plus abordables que ceux appliqu�s l�ann�e pass�e, de la viande rouge. Tout en r�it�rant la disposition du gouvernement � importer de la viande fra�che, si le besoin se fait ressentir. Pour ce qui est des moyens humains � d�ployer pour renforcer la s�curit� du consommateur, le ministre a assur� que 3 500 agents de contr�le d�hygi�ne sont � pied-d��uvre et 1 500 autres agents universitaires seront recrut�s dans les prochains jours. Par ailleurs, le ministre a d�plor� la mauvaise foi de certains commer�ants de l�import-export qui ouvrent des registres du commerce afin d�effectuer une op�ration ou deux, puis ils disparaissent. Selon M. Dja�boub, plus de 9 500 faux importateurs ont disparu de la circulation, apr�s avoir refus� d�augmenter leurs capitaux. Pr�cisons que l�Alg�rie d�pense 20 milliards de dollars pour les importations, contre 907 millions de dinars d�exportations hors hydrocarbures. �Sans le p�trole, notre pays serait en faillite�, a signal� le ministre du Commerce qui a indiqu� q�un Conseil de gouvernement a �t� consacr� pour l��tude de cette situation et � �tudier les possibilit�s d��lever les taux d�exportations agricoles. �Pour cette ann�e, nous avons d�cid� d�ouvrir un couloir vert dans tous les ports, pour faciliter et encourager l�exportation de la datte�, dit-il en faisant remarquer que la saison derni�re, sur 516 000 tonnes de dattes r�colt�es, il y a eu seulement 11 000 tonnes export�es.
OMS : on attend un signe de Gen�ve
Interrog� sur l��valuation des n�gociations avec l�OMC et sur le prochain round, M. El Hachemi Dja�boub a d�clar� que la balle est dans le camp de l�OMC. Apr�s le report de la derni�re rencontre pr�vue en juillet, l�Alg�rie attend un signe de l�OMC pour reprendre les n�gociations que le ministre estime bien avanc�es. �Nous sommes � l��coute de Gen�ve�, dit-il. Celui-ci affirme effectivement que l�Alg�rie est tr�s bien avanc�e dans ses n�gociations avec les diff�rentes organisations commerciales et que tout est fin pr�t quant � l�adh�sion de notre pays � l�OMC. L�Alg�rie va bient�t rejoindre la zone arabe de libre-�change. Des accords bilat�raux ont �t� �galement sign�s avec l�Association europ�enne de libre-�change et aussi avec la Tunisie et la Turquie.
R. M.

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