Invit� de la Conf�d�ration des cadres de la finance, qui tient son universit� d��t� au si�ge de la fondation allemande Friedrich Ebert, Mouloud Hamrouche a pr�sent�, hier, une communication sur le partenariat Europe-Maghreb.
Pour l�ancien chef du gouvernement, le Maghreb �archa�que, sous-d�velopp� et en r�gression� n��tait pas pr�par� � un partenariat avec une Europe �d�velopp�e, moderne et en progression�. Il a indiqu� que les causes du retard accumul� par les pays maghr�bins, qui freinent le partenariat avec l�Europe, sont dues avant tout � des consid�rations d�ordre politique. �Les �conomies maghr�bines connaissent diff�rentes formes de retard, voire de blocages. Leurs modes de gouvernance sont caract�ris�s par une faiblesse av�r�e au niveau des r�gulations �conomiques, sociales et financi�res. Ces r�gulations se confondent souvent avec une seule r�gulation autoritaire qui ne s�accommode gu�re de transparence ou de contr�le. Les syst�mes maghr�bins de gouvernance ne parviennent pas � arr�ter la reproduction des injustices et des passe-droits, malgr� leur effort m�ritoire pour �radiquer les violences meurtri�res et instaurer un contr�le muscl� de leur population. Il ne faut pas se m�prendre, la cause principale des d�boires ce sont des choix politiques et des refus de la comptabilit� politique. Pour toutes ces raisons, le Maghreb n��tait pas objectivement pr�par� � un tel partenariat avec l�Europe. Il y a eu erreur de strat�gie�, a expliqu� Mouloud Hamrouche au cours de son intervention. Selon lui, ce partenariat a �chou� car �l�accord de Barcelone n�a pas pu identifier tous les probl�mes et mettre en place les m�canismes n�cessaires � leur prise en charge�. �La politique et l��conomie ont une chose en commun, c�est la sanction. Dans une entreprise �conomique, la faute est sanctionn�e par le march�, en politique, par le retournement d�une opinion publique et la sanction des urnes. Malheureusement, au Maghreb la tendance est au rejet de cette sanction�, ajoutera- t-il. Malgr� ce constat n�gatif, Mouloud Hamrouche a plaid� pour un renforcement du partenariat � condition de �risquer, r�organiser et changer afin que le progr�s b�n�ficie � tous�.
T. H.

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