Comme de coutume, les marchands de l�gumes profitent de l�approche de Ramadhan pour imposer des prix �plafonn�s� aux consommateurs. Une visite men�e dans les quatre souks de la ville, dont les deux principaux situ�s en partie sur la dalle du fameux oued de d�chets et ordures, ainsi que le march� de gros, a r�v�l� que les prix des principaux l�gumes connaissent une hausse de 50% � 120%. C�est ainsi que la pomme de terre passe de 20 � 50 DA, le piment de 35 � 80 DA, la laitue de 20 � 40 DA, les haricots verts de 40 � 80 DA, la tomate de 35 � 80 DA, etc.
Quant aux prix des fruits, ils se stabilisent pratiquement : pommes entre 40 et 80 DA, melon entre 30 et 40 DA, bananes 70 � 80 DA. Les commer�ants d�taillants expliquent cette augmentation des prix par le retard accus� dans la cueillette des r�coltes d� aux fortes pluies diluviennes. Un retard qui aurait occasionn� des d�penses suppl�mentaires qu�il faudrait amortir, bien s�r, aux d�pens des clients. Un argument qui ne tient pas la route, sinon comment expliquer la stabilisation du prix du melon, par exemple, produit local au m�me titre que la pomme de terre si ce n�est le fait de consid�rer que le melon n�est pas indispensable sur une table de �f�tour�, contrairement � la princesse pomme de terre et au prince piment. Les commer�ants de gros, eux, pensent que ce sont les chambres de stockage qui seraient � l�origine de cette flamb�e des prix puisque leurs services attirent un grand nombre de commer�ants des l�gumes mais aussi de fruits s�duits par l�option �retarder au maximum la p�remption�. En fait, l�industrie des chambres frigoriques, financ�e par l�Etat, profite d�mesur�ment aux b�n�ficiaires des projets. Du c�t� de la direction du commerce, un responsable des services du contr�le des prix explique que les prix des l�gumes et fruits ne sont pas soumis au contr�le et sont de libre exercice, seule la qualit� est contr�l�e par les services sp�cialis�s de la direction.
Sa�d�ne Ammara

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