Kamel Akkeb revient en Alg�rie pour servir son pays en g�n�ral et le handball en particulier qui lui a tout donn�. Il revient sur son retour � la t�te des Verts avec une projection future.

Le Soir : Est-ce une surprise ou une logique votre retour � la t�te de l'�quipe nationale ? 
Kamel Akkeb : C'�tait une surprise quand les responsables de la F�d�ration alg�rienne de handball m�ont contact�, cela m�a fait chaud au c�ur car c'est un honneur pour moi que l'on ait pens� � moi. Mais mon retour ne s'est pas effectu� assez facilement. 
Soyez plus explicite 
D'abord il fallait que je convainc mon employeur tunisien, en l'occurrence le pr�sident du club de l'ES Sahel de la possibilit� de quitter le club suite � la sollicitation de la FAHB. Ensuite, ma situation familiale devait �tre prise en compte car mes enfants, scolaris�s en Tunisie pouvaient me poser quelques probl�mes. Dieu merci, car avec la collaboration du directoire de la FAHB, les difficult�s ont �t� aplanies assez rapidement. Aussi, je me suis retrouv� � la t�te de notre �quipe nationale messieurs. Je suis tr�s content de travailler avec mes compatriotes. 
Avec cette longue absence, comment avez-vous envisag� votre retour ? 
Certes j��tais absent, mais je ne l'�tais pas vraiment car j'ai gard� le contact avec des techniciens avec qui je suivais tout ce qui se passait dans mon pays. Il y a le MC Alger qui reste tr�s performant au plan national et international. Cependant, d'autres �quipes telles que Biskra, El Biar essaient de le concurrencer et c'est positif. D'autre part, j'avoue ne pas conna�tre les nouveaux joueurs ainsi que les �quipes comme celles de Sa�da, celles du Sud. Mais j'aurais le temps de suivre des rencontres et superviser les joueurs susceptibles d'�tre convoqu�s en �quipe nationale. Nous formerons progressivement une s�lection qui pourra �tre tr�s performante d�ici le mois de juillet prochain. 
Avant d'entamer votre travail, quelle est l'id�e que vous avez de la comp�tition nationale ? 
Pour qu'il y ait une progression, il faudrait du travail et de la volont� de tous les intervenants dans cette discipline pour que le niveau se rel�ve.
Avant d'entamer votre mission, qu'avez-vous exig� de la FAHB ?
Je n'ai pas d'exigence. J'ai surtout demand�, lors de mes discussions avec les responsables de la FAHB que les meilleurs moyens et conditions de travail soient mis � la disposition de l��quipe nationale. J'avoue que c�est tr�s difficile mais les challenges sont ainsi faits et il faut les relever. Avec de la volont�, de la patience nous pourrons faire �voluer la situation.
Sur quel crit�re a �t� �labor� votre programme de travail ? 
Nous ne pouvons plus nous permettre d'�tre absents de la sc�ne internationale. Aussi, nous avons �tabli le calendrier du championnat national �Exellence� et le programme des stages de l'�quipe nationale messieurs en le calquant sur ceux du championnat fran�ais et des comp�itions europ�ennes. De cette mani�re, nous permettrons � nos joueurs y �voluant de pouvoir assister aux stages et � notre �quipe nationale de pouvoir disputer des rencontres amicales avec des �quipes nationales des pays d'Europe qui seront plus disponibles 
Mais en Alg�rie, quelle sera votre relation avec les clubs ? 
Je suis partisan d'une �troite collaboration entre l'entra�neur national et ceux de toutes les �quipes m�me si certaines ne poss�dent pas de joueurs retenus en �quipe nationale car elle sont susceptibles d'en avoir � l'avenir. Je souhaite avoir l�enti�re adh�sion des entra�neurs de clubs. Nous �uvrons tous pour le bien du handball alg�rien. 
Vous avez d�clar� �tre le s�lectionneur national et non l'entra�neur national. Votre avis ? 
J'estime que c'est diff�rent. �tre entra�neur national c'est entra�ner l��quipe pendant plusieurs semaines. Cela ne peut plus se faire car les clubs ont leurs comp�titions et la f�d�ration n'a plus les moyens de prendre en charge pendant plusieurs mois. J'estime que les entra�neurs de clubs doivent �norm�ment travailler dans leurs clubs. Au niveau de l'�quipe nationale, le s�lectionneur est l� pour encadrer les joueurs afin d'assurer une homog�n�it� et donner un fond de jeu propre � l'�quipe.
Comment se fera le choix des joueurs �voluant � l'�tranger ?
En collaboration avec le directoire de la FAHB, j'ai eu des contacts avec des handballeurs internationaux alg�riens �tablis en France qui sont Rabah Gherbi, Aouachria, Sa�di, Benbelkacem et Tekfa pour �ventuellement nous orienter vers des joueurs que nous ne connaissons pas et qui pourraient int�grer le sept national.
Et du c�t� des jeunes ?
Je pense qu�il faudrait passer par cette �tape. C'est le r�le de la direction technique nationale quant � la prospection et d�tection de jeunes joueurs �voluant dans les comp�titions �trang�res. Je crois qu'il en existe et il faut les prendre en charge et les faire int�resser � l'�quipe nationale alg�rienne.
Alors confiant ?
Tr�s ambitieux et tr�s confiant. Je crois en l'Alg�rien. Je suis s�r que l'Alg�rien, au fond de lui-m�me est tr�s volontaire et veut progresser. Ce n'est que par l'adh�sion de tous que nous arriverons � r�aliser des r�sultats.
En relation avec cet avenir, quel constat avez-vous tir� de la participation des juniors alg�riens que vous avez supervis�s � Abidjan au dernier championnat d'Afrique ?
Ce qui a manqu�, � nos deux �quipes, est la comp�tition de haut niveau avant cette �dition pour avoir une plus grande exp�rience et g�rer ainsi une comp�tition se d�roulant sur une dizaine de jours. En somme, pour nos deux �quipes, une certaine na�vet� s'en est d�gag�e. J'avoue que pour nos filles, leur exceptionnel sens de sacrifice et leur �nergie pour compenser un certain manque de taille, m'ont agr�ablement surpris. Cela leur a permis de tenir t�te aux meilleures �quipes et de battre certaines d'entre elles.
Propos recueillis par Ouahid Karimi

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