D�apr�s des �tudes r�alis�es par une commission europ�enne de la coop�ration Euromed, pr�s de 25 entreprises accaparent 80% du march� national de boissons sur un total de 1400 entreprises reparties sur le territoire national. La m�me �tude a �galement relev� les d�fis que conna�t le secteur notamment du point de vue des impositions fiscales ou encore le manque de moyens dans une conjoncture marqu�e par l�ouverture sur les march�s ext�rieurs.
Lors d�une rencontre avec la presse, M. Kamel Da�che membre de l�Union nationale des producteurs de boissons, a d�voil� les tenants de l��tude en question. Une �tude qui a �t� command�e dans le but d�avoir un diagnostic clair du march� national des boissons en Alg�rie, ceci afin de pouvoir �laborer une strat�gie future. L�orateur a soulign� que l�Alg�rie produit pr�s de 11 millions d�hectolitres par an, soit une moyenne de 41 litres par personne. Les eaux min�rales arrivent en t�te de liste avec 41 % de la production totale. Les boissons gazeuses repr�sentent quant � elles 28 %. Le chiffre d�affaires r�alis� par ce secteur d�passe les 32 milliards de dinars. Les segment des boissons gazeuses totalisent 10 milliards de DA. En d�pit du fait que la production nationale couvre 90 % des besoins nationaux, il n�en demeure pas moins que le secteur souffre de quelques probl�mes dont la monopolisation de 80 % du march� par 25 entit�s de production. Le conf�rencier a, n�anmoins, soulign� que sur les 1400 entreprises recens�es, seules 430 sont en activit�. Lors du point de presse, il a �t� mis l�accent sur la n�cessit� de promouvoir le m�tier et faire en sorte que les soutiens financiers et techniques soient disponibles pour permettre une r�elle relance du m�tier. Sur ce point, il a �t� mis l�accent sur les lourdeurs fiscales et le co�t �lev� du sucre qui repr�sente 13 % des boissons gazeuses et autres jus. Le conf�rencier a �galement abord� la question des indus producteurs dont les produits circulent dans les march�s parall�les et repr�sentent un danger sur la sant� des consommateurs. Parmi ces faux producteurs, certains utilisent des produits interdits par la loi dans le cadre du processus de fabrication. Ceci leur permet d�avoir une boisson � moindre co�t, conclut le conf�rencier.
M. N.

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