Sports : PARLONS-EN
Sectaires et mercenaires


Analysant le m�diocre parcours de la JSK en Champions League africaine et le mauvais d�part en championnat de l�USMA ainsi que l�irruption du PAC et de l�ESS au sommet, certains observateurs ont vite fait d�attribuer les contre-performances aux techniciens �trangers qui drivent respectivement les Canaris et les Rouge et Noir et glorifi� le travail effectu� par des gens bien de chez nous au sein du Paradou et de l�Entente.
Ces �penseurs� nous ont m�me ressorti les performances de l�EN des ann�es 1980 en arguant que c��tait sous la direction de techniciens nationaux, ce qui est vrai en partie seulement. Car, il ne faut pas oublier qu�en ce temps-l�, l�apport d�un Rogov en s�lection ou d�un Ziwotko au sein de la JSK fut tr�s utile. Par ailleurs, les Mekhloufi, Soukhane, Maouche et autre Oualiken avaient �t� form�s en France et c�est leur savoir-faire acquis dans l�H�xagone qui leur a permis de nous monter des �quipes qui nous ont enchant�s en 1975 et en 1982. Par ailleurs, il y a une v�rit� absolue dans l�histoire du football. Ce sont les grands joueurs qui font les grandes �quipes. M�me si elle avait �t� driv�e par le meilleur coach du monde, la France n�aurait jamais gagn� la Coupe du monde en 1998 et atteint la finale en 2006 sans le g�nie et le talent d�un Zidane sur le terrain. Le Br�sil n�aurait jamais �t� quintuple vainqueur mondial s�il n�avait pas eu des stars d�exception comme Pel�, Garrincha, Romario, Ronaldo et les autres. Alors, c�est trop facile d�imputer les �checs de nos clubs � la seule pr�sence � leur barre technique d�entra�neurs venus d�ailleurs et qui viennent gagner leur pain en Alg�rie tout comme certains des n�tres le font actuellement en Tunisie, au Qatar ou en Mauritanie. Le football est un sport universel o� les mercenaires existent, mais qui ne peut en aucun cas s�accommoder d�une pens�e sectaire.
H. B.

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