Le prix de la pomme de terre est appel� � conna�tre une autre augmentation, ont averti, hier, des membres de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA), d�o� �l�urgence de proc�der � l�importation de ce produit de base�. Cette d�claration a �t� faite en marge de la conf�rence de presse anim�e par des membres de cette organisation dans la perspective de la c�l�bration par l�UGCAA du cinquanti�me anniversaire de la gr�ve des huit jours (28 janvier � 4 f�vrier 1957).
Selon la m�me source, "les signes de cette hausse est perceptible au niveau des march�s de gros o� le prix d�un kilogramme a franchi la barre des 55 DA�. Pour l'Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens, �la responsabilit� de cette situation incombe aux structures agricoles concern�es qui rel�vent du minist�re de l�Agriculture mais �galement les chambres de commerce et l�UNPA�. Pour l'UGCAA, il est urgent que les pouvoirs publics interviennent pour r�guler le march� en donnant leur feu vert pour l�importation de ce produit des base dans les pratiques alimentaire des Alg�riens. Il y a quelques jours, le ministre du Commerce a mis au banc des accus�s les barons des march�s de gros qui entretiennent l�anarchie pour imposer leurs prix. De son c�t�, le ministre de l�Agriculture a r�agi de son c�t� en d�non�ant la r�tention des produits et menace de recourir � l�importation si jamais les sp�culateurs ne lib�rent pas le march�. Selon d'autres sources, la hausse du prix de la pomme de terre a �t� provoqu�e par la r�tention du produit : un proc�d� pratiqu� par certains interm�diaires. �Les prix devraient retrouver leur niveau habituel compte tenu de la disponibilit� prochaine du produit�, soutient-on. Or, des sources proches du minist�re de l�Agriculture indiquent que l�hypoth�se de recourir � l�importation, si jamais cette hausse artificielle des prix est maintenue sur le march�, n�est pas � �carter. �Nous suivrons avec int�r�t l��volution du march� et nous prendrons toutes les initiatives pour sauvegarder l�int�r�t des producteurs et des consommateurs.� Selon des sp�cialistes de la question commerciale, �la responsabilit� de cette situation incombe en premier lieu aux structures en charge de r�guler le march� afin d'�viter de se retrouver dans ce genre de situation�. R�cemment, le directeur de la r�gulation et du d�veloppement de la production agricole, au niveau de ce d�partement minist�riel, M. Amar Assabah, interrog� par la presse, hier, en marge de la c�l�bration de la Journ�e nationale sur la vulgarisation agricole, a tenu un discours plut�t rassurant quant � l��volution actuelle et future des prix des produits agricoles. Il a ainsi affirm� qu��il y a une d�crue des prix pour la plupart des produits�, notant � titre d�exemple que la courgette qui co�tait 90 DA au d�but du Ramadhan co�te actuellement 30 DA. De plus, a-t-il ajout�, la tendance baissi�re devrait se maintenir vu qu��il n�y a aucun probl�me de disponibilit� des produits �. Il y a m�me des l�gumes dont la quantit� disponible est sup�rieure � la demande. C�est notamment le cas pour la tomate dont les quantit�s disponibles sont de 932 000 quintaux par mois pour une consommation de 600 000 quintaux. Il en est �galement de la pomme de terre dont le stock disponible est de 2,6 millions de quintaux par mois pour une consommation de 1,4 million de quintaux. Ce m�me responsable a reconnu que pour ce produit, dont la consommation baisse durant le mois du Ramadhan, le minist�re a d� prendre certaines dispositions visant � �liminer la pr�sence sur le march� de semences au calibrage non r�glementaire, ce qui a pouss� certains agriculteurs � se plaindre d�une p�nurie de semences.
Abder Bettache
youcefabder@hotmail.com

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