R�gions Est : CONSTANTINE
Important remaniement dans le corps des magistrats


La cour de Constantine a connu, dans le courant de cette semaine, le remaniement du corps des magistrats le plus important de son histoire, a-t-on appris de source g�n�ralement bien inform�e. Ce changement a touch� m�me des fonctionnaires exer�ant depuis plus de 20 ans. L�installation des nouveaux officiers civils � laquelle a proc�d� le pr�sident de la cour, assist� par le procureur g�n�ral, depuis dimanche dernier, a induit trois mutations internes.

Il s�agit de la d�signation de Zakaria Hadki, ancien procureur de la R�publique pr�s le tribunal d�El Khroub, � la t�te du minist�re public pr�s le tribunal du Ziadia, la promotion du juge d�instruction, Djamel Cha�raoui, procureur de la R�publique dans la m�me circonscription. Mohamed Taleb, ancien juge d�instruction � Ferdjioua, a �t� charg� du minist�re public pr�s le tribunal de Mila. Les affectations en dehors de la juridiction de Constantine, ajoute notre source, ont vu la mutation de Kamel Mrim�che, ancien substitut g�n�ral assistant exer�ant pendant 20 ans � Constantine, aupr�s de la cour de Annaba en tant que conseiller. L�ex-pr�sident de la chambre du foncier, Ahmed Bahloul, a �t� mut� � S�tif, apr�s 22 ans de service � Constantine. Ces deux magistrats ont �t� d�grad�s, observe notre interlocuteur. Ainsi ont �t� promus � des postes sup�rieurs, les conseillers, Mme Ardjouna Djebli et Elyazid Sengouga. Mme Djebli a �t� �lev� au rang de juge � Oum El-Bouaghi ; M. Sengouga, lui, a �t� nomm� pr�sident de chambre � Annaba. Notons �galement les transferts du substitut g�n�ral assistant, Mohamed Tahar Brik, et du procureur de la R�publique, M. Nahnah, respectivement � Annaba et Oran. Ce remaniement s�inscrit, dit-on, dans le cadre du mouvement de r�forme de la justice d�cid� par le pr�sident de la R�publique, Abdelaziz Bouteflika. 
Lyas Hallas

Sp�culation au march� de gros du Polygone

Aller chercher des r�ponses � ces pr�occupations au march� de gros de fruits et l�gumes, situ� dans la zone industrielle Palma de Constantine, appel� commun�ment Polygone, est une piste in�luctable � emprunter pour satisfaire notre curiosit� ! Mais, arriver au march� au-del� de 6h ne permet gu�re de d�chiffrer le climat des affaires qui r�gne � ce niveau. M�me les produits de qualit� manquent � ce moment de la journ�e. Faire le tour des 170 carreaux couverts du march�, en acheteur, nous permet d�avoir une id�e exhaustive sur l�ensemble des prix appliqu�s par les mandataires. Des tarifs exorbitants ne laissant pas un grand choix aux d�taillants pour fixer une marge de b�n�fice �respectable�. La tendance des prix des l�gumes est � la baisse, tandis que la courbe des prix des fruits est croissante, indique un marchand. Le raisin et les poires se vendent � 60 DA le kilo contre, respectivement, 40 et 45 DA au d�but du Ramadhan. La pomme est � 160 DA le kilo, alors qu�elle �tait c�d�e � 120 DA il y a une semaine. M�me chose pour les bananes, 90 � 100 DA le kilo contre 75 DA. L�orange est � 60 DA et les dattes � 150 DA. Concernant les l�gumes, le prix de la pomme de terre est 46 DA, la salade 60 DA, l�oignon varie entre 6 et 12 DA, la tomate entre 16 et 20 DA. En se rapprochant pour la deuxi�me fois d�un mandataire, dont l��talage est des moins fournis, le commer�ant revoit sa tarification � la baisse et d�clare : �Les revendeurs sont � l�origine de ces fluctuations des prix. Ils profitent de l�absence d�une organisation rigoureuse de l�activit� commerciale au niveau du march� pour canaliser les marchandises et s�attribuer le monopole de ces produits en imposant les prix�. A ces conditions, s�ajoutent d�autres pratiques irr�guli�res, �voqu�es par certains grossistes. Il s�agit de �l��vasion fiscale�. L�argent contr�l� par ces commer�ants �chappe � l�Etat. L�anarchie r�gnant dans ce march� a favoris� l��mergence d�une souche de marchands qui s�improvisent en tant que v�ritables barons de l�informel. Ils ne payent ni loyer ni imp�ts, ni �lectricit�. Sans la moindre charge, ils contr�lent des transactions � coups de milliards, alors que l�Etat se contente, seulement, des 400 DA vers�s par ces �agents� comme droits de p�age. Ils menacent m�me le secteur formel. �Nos commerces sont plus que jamais menac�s et les pouvoirs publics n�interviennent pas pour mettre un terme aux pratiques de ces gens et les interdire d�activer dans ce march�, se plaint un locataire. Sur un autre plan, les mandataires soul�vent le probl�me de l�ins�curit�. Les bandes de malfaiteurs r�dent dans les lieux et les agressions sont fr�quentes � l�entr�e du march�. Au niveau de la direction d�Agrofel, la soci�t� qui g�re cet espace, nous avons appris que �la hausse des prix est automatique � l�approche du Ramadhan, compte tenu de l�augmentation de la demande. Elle aurait touch� essentiellement deux produits, la pomme de terre et la salade � cause de la p�nurie de ces l�gumes, notamment les patates. L�insuffisance de la production � partir du Sud a amplement perturb� l�offre et d�s�quilibr� l�approvisionnement�. A propos des intrus activant dans ce march�, l�administration pr�cise : �Ce march� est libre, et de surcro�t ouvert � qui veut faire du commerce.�
L. H.

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