Sports : CONTRIBUTION
A PROPOS DU CONFLIT MJS - FAF
Mohamed Benkada l�ve le voile !


Le pr�sident de l�IRM Bel-Abb�s, Mohamed Benkada Abdelkader nous a adress� les dispositions statutaires concernant le conflit MJS-FAF dont certains pr�disent qu�il achoppe sur l�intervention suspensive de la part de la FIFA.
Monsieur, Suite � certains �crits parus dans la presse, j�ai l�honneur de vous transmettre cette modeste contribution comportant des avis contradictoires, mais prouv�s par des documents authentiques et de faits statutaires que nul, � quelque niveau qu�il soit ne saurait remettre en cause. Que l�opinion sportive nationale sache qu�aucune sanction de la FIFA ne menace notre pays et notre football, et que le d�cret ex�cutif 05/405 du 17.10.2005, tant d�cri�, est en totale conformit� avec les statuts de la FIFA, qui ne permettent qu�un mandat de quatre ans non renouvelable tel que nous le d�montrons par ce qui suit :
1. Article 32/3 des statuts standards de la FIFA de juin 2005 :
�Les mandats du pr�sident, des vice-pr�sidents et des membres du BF durent quatre ans, ils peuvent �tre renouvel�s�.
2. Article 41/2 :
Les pr�sidents et les vice-pr�sidents des commissions permantes doivent �tre membres du BF.
3. Article 41/2/4 :
Les pr�sidents, les vice-pr�sidents et les membres des commissions permanentes sont nomm�s par le BF, pour une dur�e de quatre ans. Satisfaire ces deux injonctions statutaires (�tre membre du BF pour pouvoir pr�sider une commission permanente et �tre nomm� pour une dur�e de quatre ans) exige que le BF ne peut b�n�ficier que d�un mandat de quatre ans non renouvelable. En ce qui concerne les 30% d�experts d�sign�s par le MJS, cela d�coule de l�article 39 du d�cret ex�cutif 05/405 qui d�coule lui-m�me de l�article 61 de la loi 04/10 du 14.08.2004 qui se trouve �tre en totale conformit� avec les injonctions contenues au paragraphe II (membres) des statuts standards ainsi qu�avec l�article 21 alin�a A, B, C, D qui laisse le soin � l�association de d�terminer le nombre de d�l�gu�s de chaque cat�gorie de membres. Il faut savoir que l�assembl�e g�n�rale extraordinaire peut se r�unir autant de fois que de besoin (article 13/2 des statuts). De plus, il n�appartient pas au pr�sident de la FAF de se prononcer aux lieu et place de l�assembl�e g�n�rale. En application de l�article 39, seule l�assembl�e g�n�rale est habilit�e � modifier les statuts de la FAF ; de ce fait le bureau f�d�ral ne peut en aucun cas trancher des cas qui rel�vent de la comp�tence de l�assembl�e g�n�rale. Le fait que ce dernier ait transmis � la FIFA des statuts r�vis�s sans leur adoption par l�assembl�e g�n�rale constitue une fausse d�claration, un comportement contraire aux int�r�ts de la f�d�ration qui aurait d� leur valoir leur radiation de la qualit� de membre de la F�d�ration. Toute man�uvre dilatoire faite pour contourner la r�gle est un comportement r�pr�hensible. Si la FIFA venait � suspendre la FAF, cela ne serait en aucune mani�re d� au d�cret ex�cutif, mais bel et bien � cause des R.G de la F�d�ration qui sont en violation avec la r�glementation de la FIFA. Ils contiennent notamment :
- Une violation des lois du jeu, que seule l�IFAB a comp�tence de promulguer et de modifier.
- Une violation des circulaires de la FIFA.
- Plusieurs violations au code disciplinaire de la FIFA.
- Plusieurs violations au code d��thique de la FIFA
- Des violations aux d�cisions des organes de la FIFA que la FAF � l�obligation de respecter et de faire respecter par ses membres (article 13 des statuts de la FIFA). Toutes violations, graves et r�it�r�es, de ses obligations par un membre, entra�nent les sanctions pr�vues par l�article 14. Il est pour le moins �trange qu�aucune structure affili�e � la FAF (ligue et clubs) n�ait attir� l�attention de cette derni�re sur toutes ses incoh�rences : ils pr�f�rent se liguer contre les lois de la R�publique. Il semble �vident que la loi 04/10 du 14.08.2004 et le d�cret ex�cutif 05/405 viennent de signifier la fin d�un cycle. Le mouvement sportif national, � travers toutes ses comp�tences, longtemps marginalis�es (cadres administratifs et techniques) se r�veille progressivement de sa longue l�thargie et se remet � r�occuper ses espaces que la nature, qui a horreur du vide, a rempli. Dans cette ligne de conduite, il faudrait que tout un chacun garde en m�moire, la standing ovation (unique dans les annales du sport alg�rien) faite � M. le ministre de la Jeunesse et des Sports lors de la r�ception donn�e en l�honneur des meilleurs sportifs et entra�neurs de la saison �coul�e. Ceci nous renseigne sur l��tat d�esprit qui pr�vaut au sein de nos �lites quant � la justesse du combat que livre M. Yahia Guidoum, m�me ses adversaires les plus farouches lui reconnaissent ses qualit�s de probit�, de droiture. Quant � tous ceux qui ont une affaire de corruption qui leur prend au nez, ils devraient avoir la d�cence de se faire petit et de se taire.
Le pr�sident de l�IRMBA M. Mohamed Benkada Abdelkader

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