R�gions Ouest : ORAN/GRIPPE AVIAIRE
Contr�le rel�ch�, vigilance z�ro du citoyen


Ces derniers mois, plus personne ne parle du risque de la grippe aviaire, m�me les spots publicitaires avertissant ce risque sanitaire ont disparu des �crans de t�l� et des ondes des radios. D�s lors, pour le citoyen, tout est rentr� dans l�ordre et il n�existe plus de risque. D�autant que sur le terrain il n�y a plus de contr�le permanent comme ce fut le cas en 2005, voire m�me au d�but de l�ann�e qui a suivi.
Le poulet qui constitue le plat pr�f�r� et surtout accessible pour les moyennes bourses est tr�s pris� durant le mois de Ramadhan. L�un des ph�nom�nes pouvant aider � la propagation du virus, la vente du porte-�- porte. Ainsi, apr�s avoir �t� r�primand�s et surtout apr�s avoir perdu la confiance du client, les vendeurs de volailles non autoris�s ont fini par voir leur patience payer. C�est le cas de cette femme, la cinquantaine qui se rend chez des connaissances � elle, qui l�orientent par la suite chez d�autres personnes, o� elle se rend munie de son grand sac o� elle y entasse ses poulets �gorg�s, d�plum�s et bien attirants de par leur poids et leur prix n�gociable. Et le citoyen ach�te. La peur de la grippe aviaire est derri�re lui, pour lui si l�Etat n�en parle plus avec autant d�insistance alarmante comme ce fut le cas au d�but de l�alerte mondiale c�est qu�il n�y a plus de risque, d�o� les v�ritables prises de risque. Selon les professionnels du secteur, les pigeons migrateurs risquent de faire une apparition plus importante les mois � venir d�o� un nouveau risque de contamination de la grippe aviaire. C�est dire qu�il ne s�agissait l� que d�une courte accalmie et que la vigilance et la pr�vention doivent � nouveau �tre prises au s�rieux et revenir aux normes de l�hygi�ne concernant la vente des volailles.
A. B.

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