Corruptions : Le Nigeria � l'honneur, le ministere algerien de l'Energie et Sonatrach absents

L�Initiative de transparence des industries extractives (EITI) fut lanc�e en 2002 � l�occasion du Sommet mondial sur le d�veloppement durable � Johannesburg. L�EITI rassemblait une coalition internationale de gouvernements, entreprises, organisations de la soci�t� civile et investisseurs en vue d�encourager une plus grande transparence dans les paiements et les revenus tir�s des ressources naturelles.
Les revenus d�coulant du p�trole, du gaz et des min�raux peuvent transformer les �conomies, r�duire la pauvret� et augmenter le niveau de vie de populations enti�res dans les pays riches en ressources. Lorsqu�un pays met en �uvre l�EITI, son gouvernement prend l�engagement de renforcer la transparence de ses revenus provenant des ressources naturelles et ses citoyens prennent l�engagement de demander des comptes au gouvernement quant � sa mani�re d�utiliser ces revenus. Ceci aide le gouvernement et les citoyens � b�tir une soci�t� prosp�re capable de fonctionner efficacement dans l��conomie internationale. Plus de 20 pays riches en ressources se sont engag�s � mettre en �uvre l�EITI, y compris l�Azerba�djan, le Nigeria, le Ghana et le P�rou. L�Azerba�djan et le Nigeria d�clarent d�sormais r�guli�rement leurs revenus et paiements dans le secteur des industries extractives. Trois autres pays � la Guin�e, le Gabon et le Kirghizstan � ont pr�par� un rapport EITI. D�autres ont entam� ce processus, alors que d�autres encore sont sur le point de commencer. L�Alg�rie, qui a �t� officielle ment invit�e par le gouvernement norv�gien, pays h�te de cette 3e Conf�rence pl�ni�re, �tait absente : ni le minist�re de l�Energie et des Mines, ni le minist�re des Finances, ni Sonatrach, n�ont daign� r�pondre � cette invitation. Cela signifie-t-il que l�Alg�rie a d�cid� de tourner le dos � l�EITI ? L�Association alg�rienne de lutte contre la corruption, invit�e par le ministre norv�gien des Affaires �trang�res, en a profit� pour multiplier les contacts avec nombre de d�l�gations gouvernementales et d�ONG, et a jet� les bases de plusieurs partenariats multilat�raux.
D. H.

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