Actualit�s : URGENCES DE L'HOPITAL ZMIRLI D'EL-HARRACH
Les estomacs � rude �preuve


A l�h�pital Zmirli � El- Harrach, c�est le branle-bas de combat. Le parking des visiteurs est plein. Les v�hicules stationn�s n�importe comment g�nent le passage aux voitures qui se rendent au pavillon des urgences (PU). Et le moins que l�on puisse dire est que nombreux sont ceux qui sollicitent le (PU) en ce deuxi�me jour de l�A�d El Fitr. Si le plus important du flux -heureusement- a �t� enregistr� du c�t� des services d�hospitalisation en raison des visites pour les personnes malades, il n�en demeure pas moins que l�affluence vers les urgences n�en �tait pas moins importante.
Au niveau du service des urgences m�dicales, des personnes, visiblement mal en point, attendent de passer chez le m�decin alors que celles qui se sont d�j� fait occulter guettent leur tour � hauteur de la salle des soins. Trois personnes en blouses blanches s�emploient sans rel�che. D�s qu�une chaise se lib�re, une jeune infirmi�re fait entrer le premier inscrit au r�le ou bien le cas le plus dramatique. Un homme, la quarantaine, habill� d�un kamis gris fonc� entre en courant. Il retarde � gauche � droite. Il semble d�sempar�, mais ne sollicite l�aide de personne. Au loin, il aper�oit une civi�re roulante, il court la chercher et se dirige vers sa voiture gar�e � un jet de pierre. Quelques secondes plus tard, il revient en compagnie de deux autres individus. Ces derniers poussent la civi�re sur laquelle �tait �tendue une femme v�tue d�un hidjab noir. A moiti� consciente, l�infortun�e semblait c�der � une terrible douleur au niveau de l�abdomen. Le cas de cette femme n�est pas singulier. C�est celui de plusieurs autres personnes dont la panse a manifest� son m�contentement. D�apr�s une infirmi�re, cette situation n�est pas nouvelle. Le m�me sc�nario se r�p�te chaque ann�e durant les f�te l�A�d. En somme, il s�agit de personnes qui ont surdos� leur estomac de denr�es de circonstance. Les colopathies reviennent dans la majorit� des cas. Cette partie du ventre l�che devant la lourdeur de la t�che qu�on lui confie, explique un m�decin. C�est normal, dira un autre. �Apr�s un mois de report, l�estomac supporte mal la subite cassure�. Les cas d�intoxication ne sont pas en reste. Nombre de personnes se sont pr�sent�es pour des douleurs abominables suite � la consommation de denr�es douteuses. Le plus souvent, il est question de citoyens qui ont c�d� � la tentation de consommer chez les nombreuses r�tisseries improvis�es. Une viande de provenance douteuse conjugu�e � une hygi�ne qui laisse � d�sirer, donne lieu � une �quation dont la r�sultante m�ne tout droit aux h�pitaux. Le personnel des urgences fait bizarrement �tat de la pr�sence de sujets de sexe f�minin. L�atmosph�re n�est pas plus plaisante au niveau des urgences chirurgicales. Plusieurs traumatismes sont d�nombr�s pour la seule journ�e d�hier. Pr�s de 20 cas de fractures ont �t� trait�s aux urgences. Les accidents dus � l�usage de jouets dangereux sont minimes. Le personnel m�dical s�est par contre r�joui de l�inexistence de cas d�accident de la route.
N. M.

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