Actualit�s : ZAKET DE L'AID EL FITR
Les faux mendiants devant les portes des demeures


Ce ph�nom�ne a timidement vu le jour il y a deux ou trois ans, pour devenir plus important encore cette ann�e depuis le 27e jour du mois de Ramadhan qui est celui de la zakat de l�A�d El Fitr que des faux mendiants, notamment les femmes accompagn�es d�enfants presque �exiger� sur le pas des demeures des quartiers r�sidentiels. C�est une rentr�e d�argent simple facile et qui rapporte gros, il suffit de tendre la main et avoir la mine mis�rable.
Elles sillonnent t�t dans la matin�e, les art�res de la ville en rep�re des maisons des plus cossues pour venir carr�ment sonner � la porte et demander la zakat et non la �sadaka�. Ces mendiantes savent pertinemment que la zakat ne pourra pas �tre en dessous de 70 DA (montant qui a �t� fix� par le minist�re des Affaires religieuses), si l�on parle d�un seul bienfaiteur, un chiffre qu�il faut multiplier par autant de membres de la famille et c�est une somme assez rondelette que celles-ci empochaient avec satisfaction avant d�aller frapper � la porte d�en face pour tenter une nouvelle fois leurs chances. Elles se retrouvent � 8, 10, 15 � op�rer dans le m�me quartier. Quelquefois, quand les familles ont d�j� remis leur zakat de l�A�d El Fitr, les bienfaiteurs ne peuvent faillir aux recommandations de notre religion � savoir ne pas renvoyer un �sa-il� sans quelques sous. Mais devant cette g�n�rosit�, les faux pauvres ont redoubl� de ruse. Des anecdotes rapportent que les faux mendiants font des recettes journali�res qui d�passent de loin le salaire d�un responsable et ce sont souvent des commer�ants (pharmaciens, officiers et autres) qui en t�moignent de ces montagnes de pi�ces sonnantes et tr�buchantes que ceux-ci viennent d�verser sur leur comptoir en �change de billets. Dans quelques mois, c�est l�A�d El Adha, les faux mendiants viendront demander de la viande du mouton du sacrifice. Hadja Fatma nous raconte : �Je vous assure ma fille, que j�ai vu l�ann�e derni�re, une femme le visage recouvert par un voile ploy�e sous le poids de deux sacs (un de chaque c�t�) qu�elle avait de la peine � porter. Ils �taient pleins de morceaux de viande que les bienfaiteurs lui ont donn�s. Mais elle ne sera pas rassasi�e. Elle rentra chez elle pour d�poser son butin et reprendre son �activit� dans un autre quartier�.
A. M.

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