La formulation des besoins en mati�re de contrat pr�-emploi � appel� le �consolid� � est en phase d�ach�vement, les EPE et les administrations publiques devront d�ici les prochains jours finaliser leurs listes de demandes de postes. On table sur un nombre de postes plus important que celui de l�ann�e �coul�e, qui est de 752 postes.
Et aussi sur l�int�gration dans les sp�cialit�s dites modernes, � l�instar de l��lectrom�canique, �lectrotechnique et l��lectronique, souvent �cart�es du dispositif. Par contre, la Gestion des ressources humaines (GRH), psychologie, Marketing et droit des affaires et droit immobilier, devront attendre encore. Les pr�visions de la Direction de l�emploi dans ce domaine visent la satisfaction des demandes d�pos�es et estim�es � 11651 demandes, lesquelles couvrent la p�riode allant de 2003 � 2006. Durant cette m�me p�riode, on a enregistr� 3 299 placements, 8 356 demandes demeurent insatisfaites, selon les donn�es fournies par le directeur par int�rim, Fadloune Kamel. La r�ponse positive aux dossiers a �t� toujours en d��a des esp�rances. Et elle le sera toujours. La raison principale demeure la mauvaise �exploitation� par les deux grands p�les �conomiques de Skikda, la zone industrielle et l�entreprise portuaire, des comp�tences form�es par l�universit� et la formation professionnelle. Le recrutement se fait aux compte-gouttes, ces deux entreprises emploient peu par rapport � la demande locale et parfois plus que �l�exige la masse salariale�, pour reprendre les termes de quelques responsables. Le CPE est, initialement, une roue de secours pour les �ventuels recal�s quant au recrutement au sein des diff�rentes institutions. Il est devenu l�enjeu principal des ing�nieurs, licenci�s, DEUA et BTS dans diff�rentes sp�cialit�s, tous s�y rabattent dans l�objectif aussi d�empocher les deux points de bonification, attestant de l�exp�rience cumul�e en la mati�re et incluse dans l�attestation de travail. Comme un malheur ne vient jamais seul, les jeunes �Cpeistes� sont confront�s � un probl�me de salaires, ils ne sont r�gularis�s que 6, 12 et parfois 24 mois apr�s leur embauche, le calvaire ! Pour le grand bonheur des non- r�gularis�s, la p�riodicit� des paiements a �t� respect�e, comme en t�moigne les dizaines de brochures contenant les situations des ann�es 2004, 2005 et 2006, que nous avons remarqu� lors de notre rencontre avec le directeur par int�rim. �D�ici quelques jours, les retardataires auront droit � leur paie�, nous dira sur un ton rassurant notre interlocuteur. Ce dernier, nous apprendra qu��un logiciel pour le traitement et le suivi des demandes en pr�-emploi est en cours de programmation. Le placement se fera par anciennet�.
Za�d Zohe�r

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