R�gions Ouest : SAIDA
L�A�d dans un climat de solidarit� et de concorde


En apparence, les familles sa�dies ont affich� une immense joie le premier jour de l�A�d, apr�s l�accomplissement du rite religieux qui marque la fin du mois sacr� et de l�abstinence. Au niveau de la grande mosqu�e de la ville El-Amir, la pr�sence des autorit�s locales �guid�e� par le wali �tait fort remarqu�e. Une fois la pri�re achev�e et apr�s avoir �cout� studieusement, l�index sur la tempe, le pr�che religieux de l�imam, les bouss-boussades et autres embrassades n�ont pas cess� durant plusieurs dizaines de minutes.
Apr�s la bise du pardon, chacun a regagn� son foyer, et les enfants v�tus de leurs plus beaux habits sont sortis dans la rue. A travers les grandes art�res de la ville, la foule anonyme comme par le pass� �changeait accolades et embrassades avec le sourire affich� sur les visages, tout le monde �tait content surtout les enfants qui ont �t� trop g�t�s. Profitant de ce rite religieux, les familles se sont d�plac�es aux cimeti�res de Sidi Ma�mar et Sid-Zahar pour le recueillement � la m�moire de leurs proches. L�, les gens ne savaient plus s�ils doivent pr�senter des v�ux ou des condol�ances, surtout ceux qui ont perdu les leurs durant ce mois de ramadhan. Certes, jours de messe mais aussi de recueillement, encore est-il n�cessaire de signaler cette forte majorit� de tombes profan�es au cimeti�re de Sid Zahar et m�me quelquesunes au cimeti�re de Sidi Ma�mar, et qui interrogent le pr�sent des vivants et interpellent la conscience des responsables concern�s, car pour nous tous, ce sera notre derni�re demeure� Ainsi va la vie et elle continue en attendant la prochaine c�r�monie religieuse� si Dieu veut. Allez saha A�dkoum.
M. B. Amine

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable