R�gions Centre : BOUMERDES
Les chalets d�sormais propri�t� de l�Etat


Les services des domaines et l�OPGI de la wilaya de Boumerd�s s�appr�tent � signer une convention fixant les conditions et les modalit�s de la gestion des 15 468 chalets mis en place pour secourir les sinistr�s victimes du s�isme de 2003.
Aux termes de la circulaire interminist�rielle, ces habitations dont l�achat et l�installation ont �t� financ�s par le Tr�sor public, il est l�gitime qu�elles reviennent � l�Etat et nous sommes les mandat�s de cette institution concernant ce patrimoine�, affirme M. Baouche, le directeur des domaines de la wilaya de l�ex-Rocher Noir. Une fois le propri�taire connu, il s�agit pour les pouvoirs publics de d�signer un syndic pour la gestion et l a pr�servation de ce patrimoine. Les services des domaines n�ayant ni les moyens ni l�exp�rience, le choix de l�OPGI (de Boumerd�s et d�Alger) s�imposait de lui-m�me. Cependant, la distribution incombe, aux termes de cette circulaire interminist�rielle, aux walis, qui d�l�guent leurs pouvoirs aux commissions ad hoc install�es au niveau des da�ras pour la wilaya de Boumerd�s et wali d�l�gu� dans la wilaya de la capitale. Cette d�cision commune fixe, par ailleurs, le co�t du loyer � raison de 25 DA le mettre carr�. N�anmoins, les sinistr�s qui occupent ces habitations en pr�fabriqu�, dans l�attente de la reconstruction de leurs logements, sont dispens�s du payement de ces gages, mais ils sont tenus, par contre, de restituer le logement provisoire une fois qu�ils auront d�m�nag� dans leur propre r�sidence. S�agissant des chalets attribu�s dans le cadre social, le b�n�ficiaire s�acquittera d�un loyer moyen de 1 000 DA destin�, selon M. Baouche, � la gestion et la maintenance des sites. �Les sommes collect�es par l�OPGI seront budg�tis�es et consacr�es exclusivement � la maintenance des chalets. Dans l'�ventualit� d�un surplus financier celui-ci sera vers� au Tr�sor, dans le cas du manque, c�est au minist�re de l�Habitat de subventionner le d�ficit�, pr�cise M. Baouche. Ces nouvelles dispositions d�une part d�mentent les d�clarations de M. Ouyahia (ex-chef de gouvernement) selon lesquelles ces chalets seront d�mont�s pour servir de stock de s�curit� pour d��ventuelle catastrophes et restituer la terre � sa vocation (ZET, agriculture, zone urbanisables...). Aussi le gouvernement a finalement fix� les grandes orientations sur la destination de ces chalets. Cependant, ces directives risquent de n��tre qu�un coup d��p�e dans l�eau tant que des mesures draconiennes ne sont pas prises pour l�assainissement des sites, objet de trafic de tous genres (affectations opaques et client�liste, reventes, sous-locations...) A terme, ces sites risquent en effet de devenir des bidonvilles, sources de maux sociaux qui commencent d�ailleurs � faire leur apparition et sont �galement susceptibles de devenir des poches d�ins�curit�.
Abachi L.

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