Actualit�s : KHENCHELA
Un week-end sous tension


La journ�e du vendredi, une tension extr�me r�gnait sur la ville. Une rumeur se faisait persistante : organiser une marche pour contester ce climat. Il �tait difficile de cerner l�origine, l�assassinat d�un jeune par un autre aura �t� la goutte qui fera d�border le vase. Plusieurs parties voulaient en fait une marche pour marquer la contestation d�un v�cu difficile.
D�autres parties y compris la famille du jeune assassin� et les imams lors des pr�ches du vendredi ont appel� � la sagesse car apparemment des gens tiraient des ficelles pour des buts inavou�s. Pour l�imam de la grande mosqu�e Emir- Abdelkader, lorsque des gens disent que les marches devront se faire le vendredi � partir des mosqu�es, il dira que les mosqu�es sont des lieux qui appellent � semer les grains de la concorde et non donner l�occasion � faire de la casse. Des patrouilles de la gendarmerie et de la police circulaient � travers la ville. Si des gens ne se sentent pas � l�abri de la violence et des agressions de la part des jeunes d�s�uvr�s, faut-il plaindre les parents qui n�ont plus de prise sur leurs enfants, sur le r�le �ducatif de l��cole ou tout simplement sur la d�liquescence des valeurs. Lorsqu�on parle d�ins�curit� cela ne veut pas dire que les services concern�s ne font pas leur boulot car il faut rendre � C�sar ce qui appartient � C�sar et citer les choses par leurs noms mais qu�il y a des probl�mes pour le bien-�tre des citoyens ceci pour lever toute �quivoque et mauvaise interpr�tation. Tout le monde sait que plusieurs �quipes des services de police circulaient � toute heure en ville, proc�dant � des arrestations, en plus des billets d��crous de la justice mais les vols se multiplient surtout de la part des jeunes graci�s. On sort un sabre ou un couteau facilement et on banalise m�me la mort. On notera que par un heureux hasard de circonstance avant la pri�re du vendredi, deux notables se sont rencontr�s, l�un de la famille du jeune assassin� et l�autre �lu � l�APW connu pour sa droiture. En assistant � la rencontre, on a mesur� l�esprit de sagesse qui a pr�valu pour normaliser les relations entre les deux familles. On s�est entendu pour que d�abord une famille aille pr�senter ses condol�ances � l�autre en attendant de se r�concilier d�finitivement sans interf�rences dans les affaires de la justice.
A. Ma�chi

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