Le Soudan a d�menti avec force hier que ses forces a�riennes aient bombard� vendredi des localit�s tchadiennes, comme l�affirment les autorit�s de N�djamena.
"Ces accusations sont sans fondement. Nous n�avons pas de forces a�riennes dans la partie du Soudan proche de ces localit�s et aucune intention d�escalade avec le Tchad", a d�clar� � l�AFP le porte-parole du minist�re des Affaires �trang�res, Ali al-Saddek. "Nous nous �tonnons du recours par le Tchad � de telles accusations en ce moment", a-til ajout�, en allusion aux pressions exerc�es sur Khartoum pour accepter des forces de l�ONU dans la r�gion occidentale du Darfour, en guerre civile, limitrophe du Tchad. Dans un communiqu�, le porte-parole du gouvernement tchadien Moussa Doumgor a affirm� que "l�aviation soudanaise a pris comme cibles les localit�s tchadiennes de Baha�, Tin�, Karyari et Bamina (est), d�truisant des habitations de paisibles citoyens tchadiens et semant le d�sarroi au sein des populations de ces localit�s frontali�res tchadiennes". Sans faire �tat de pertes humaines, le porte-parole a ajout� que "le gouvernement tchadien attend de l�Union africaine, de la Cen-Sad (Etats sah�lo-sahariens) et de l�ONU la condamnation de ces bombardements dirig�s contre de paisibles citoyens tchadiens et qu�elles �uvrent pour faire cesser les agressions r�p�t�es contre le Tchad". Le gouvernement soudanais a assur� jeudi n�avoir "rien � voir" avec des combats entre rebelles tchadiens et forces gouvernementales, apr�s avoir �t� accus� par N�djamena de soutenir les rebelles tchadiens de l�Union des forces pour la d�mocratie et le d�veloppement (UFDD). Ces rebelles ont repris le 22 octobre leurs op�rations militaires contre le r�gime du pr�sident Idriss Deby Itno, au pouvoir depuis 1990. Les accusations tchadiennes et les d�mentis soudanais interviennent trois mois seulement apr�s la r�conciliation officielle entre les deux pays.

Nombre de lectures :

Format imprimable