Actualit�s : CRISE DE LA POMME DE TERRE
N�cessit� d�un plan de plantation


De la crise que vivent les consommateurs ces derniers mois en mati�re d�approvisionnement de la pomme de terre, des conclusions doivent �tre tir�es. Tel est le constat auquel sont parvenus les exposants du premier Salon international des techniques de La fili�re fruits et l�gumes (LFL). La premi�re est la n�cessit� d�adopter un plan de plantation pour ce tubercule. Chacun va de son avis pour expliquer cette hausse vertigineuse.
Pour les avertis, la version officielle, li�e � la sp�culation n�est pas tr�s fiable. �Des commissions mixtes ont �t� install�es au niveau de toutes les wilayas pour plus de contr�le. Cependant, rien de concret n�a �t� trouv� a soutenu un des exposants et agriculteurs de son �tat. � La production n�est tout simplement pas suffisante. � a-t-il ajout�. C�est dans ce sens qu�abondera le directeur technique au niveau de la soci�t� de d�veloppement agricole appartenant au groupe Hasnaoui. �Le fait que l�ann�e derni�re plusieurs agriculteurs ont fait faillite ne les a pas du tout encourag�s � planter durant cette saison. De surcro�t, la semence est extr�mement ch�re durant cette saison�, a soutenu Da�a Mechdji. Ce dernier a compar� les prix pratiqu�s durant ces derniers exercices. Il cite : �Le quintal de semence est de 9 000 DA alors qu�il se situait entre 4 000 et 6 500 DA l�ann�e derni�re. � Pour quelle raison cette hausse ? �C�est la loi du march� entre l�offre et la demande.� En effet, cela est d� � l�entr�e en vigueur de l�arr�t� du 25 janvier 2005 qui d�finit, entre autres, les normes phytotechniques et phytosanitaires relatives � l�importation de semences de pomme de terre. Le nombre de tubercules doit �tre compris entre 700 et 800 par sac de 50 kilos. Or, les importateurs de semences, qui passent commande plusieurs mois � l�avance aupr�s de leurs fournisseurs, n�ont pas �t� pr�venus de l�application de cette nouvelle r�glementation. Interrog� sur l�opportunit� de l�application de cet arr�t�, il dira qu�il �tait n�cessaire. �Des semences de mauvaise qualit� �taient introduites sur le territoire national car il n�y avait pas de r�glementation. � Concernant la production attendue pour la minovembre, ce directeur technique a soulign� que sa vari�t� permet aux agriculteurs de la garder au sol. �Il est trop t�t pour faire des pronostics et conna�tre la tendance prochaine des prix�, a-t-il expliqu� en substance. L��ventualit� d�importer ce tubercule d�Europe n�est pas envisageable, selon ses dires. �Cela est aussi cher qu�en Alg�rie.� a-t-il affirm� sans toutefois donner d�explications. Inaugur� par le ministre de l�Agriculture et du D�veloppement rural, Sa�d Barkat, le salon de LFL Alg�rie devrait se cl�turer le 30 novembre prochain. Pour les initiateurs de cette manifestation en l�occurrence IEC France (International, Exhibitions et Conf�rences) et le support officiel de la Chambre nationale d'agriculture, cette rencontre intervient dans le cadre de l'ouverture de l��conomie sur le march� international, l'Alg�rie a mis en �uvre un plan de d�veloppement agricole dont l'objectif est de favoriser les �changes et l'investissement. LFL Alg�rie est marqu�e par une forte participation internationale. 60% des 92 exposants sont �trangers. Les th�matiques mises � l'honneur pour cette premi�re �dition de LFL Alg�rie couvrent l'ensemble des attentes du secteur � savoir mat�riels de production, techniques de production, semences, p�pini�res, serres et abris, fertilisation, traitement, conditionnement, tri, mesure, production, exportation, transformation, logistique, informatique, organismes institutionnels. L�occasion pour Carrefour de nouer des contacts directs avec les producteurs et ne plus avoir affaire avec le march� de gros instable. �Actuellement, nous nous approvisionnons au march� de gros. Notre participation, aujourd�hui, � ce salon r�pond � la n�cessit� de s�approvisionner directement � la source pour r�pondre au besoin local et �ventuellement exporter� a expliqu� Nicolas Semkov, responsable du secteur frais � Carrefour Alg�rie.
Meriem Ouyahia

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