R�gions : MILA
Seule la Direction de la culture...


S�il y a une palme ou une quelconque distinction � attribuer pour r�compenser un tant soit peu un tas d�efforts consentis durant ce mois exceptionnel de Ramadhan, elle reviendra incontestablement � la Direction de la culture, et au premier chef � son dynamique et infatigable directeur, M. Ali Ta�bi. Un responsable qui, disons-le en toute objectivit� et en guise de t�moignage, ne m�nage aucune fort et ne recule devant aucun obstacle pour tenter de sortir cette wilaya de sa l�thargie culturelle, afin de la rendre, plus ou moins, fr�quentable, moins ennuyeuse et, pourquoi pas, la sortir de cet anonymat dans lequel elle semble se plaire.
Pour ne prendre comme exemple que le programme ramadhanesque de cette ann�e, M. Ali Ta�bi et son staff tr�s r�duit ont r�alis� des �miracles�. Avec rien. Une salle de spectacles (Milev), la seule qui existe au niveau de Mila, et qui se trouve, malheureusement, dans un �tat piteux, car d�grad�e, sale et tr�s inconfortable pour ce genre d�activit�s. Messieurs de l�APC, chez qui ce programme est ex�cut�, n�ont m�me pas pris le soin de la �d�poussi�rer�, comble de l�ingratitude (envers les responsables de la culture qui se sont donn� tant de peine pour concocter un aussi riche programme), de m�pris (envers le nombreux public qui a assist� � toutes les soir�es) et de l�inhospitalit� (vis-�-vis de ces grandes personnalit�s artistiques qui ont fait le d�placement � Mila, la plupart, pour la premi�re fois). Des responsables locaux casaniers et hautains � outrance, puisqu�aucun n�a daign� se pr�senter, ne serait-ce qu�une fois, pour r�pondre favorablement � l�invitation du coll�gue de la culture et rehausser de sa pr�sence ces soir�es inoubliables et de haute facture. Malgr� donc ce m�pris des uns et des autres, ces contraintes et ces emp�chements, les nuits de Mila, en ce mois de Ramadhan, se sont transform�es en v�ritables f�tes. Le nombreux public qui a fait le plein de la salle, des jeunes en quasi-totalit�, a vibr� tout au long de ces m�morables soir�es. Un public formidable qui s�est av�r� fin connaisseur, donnant � chaque animation le rythme qui lui sied, et ce ne sont s�rement pas les talentueux artistes qui se sont succ�d� sur la sc�ne de la salle Milev qui nous contrediront. Au fait, depuis quand Mila est-elle devenue une destination qui a sa place dans le r�pertoire de ces artistes de renom que sont Chaou Abdelkader, Abdelmadjid Meskoud, Mourad Dja�fri, Abdelkader Benda�mache, Sid-Ali Driss, Fouzia A�t-El-Hadj, Omar Guendouz, Allaoua Zermani, Tayeb Dehimi et consorts pour que les responsables locaux se permettent de ne pas les recevoir, ne serait-ce que pour leur souhaiter la bienvenue � Mila ? Quelle honte ! Et dire que lors d�une conf�rence anim�e par le recteur de l�universit� islamique Emir-Abdelkader, le rappel des responsables �tait total, y compris les P/APC des communes les plus �loign�es, et ce, pour la simple et unique raison que le wali �tait �galement pr�sent. Sans commentaire. Alors que la plupart de ces responsables se sont permis un cong� aux �frais de la princesse� durant ce mois de Ramadhan, M. Ta�bi �tait, lui, au four et au moulin, de nuit comme de jour. Il s�occupait personnellement de tout, y compris du transport des artistes qu�il r�cup�re � l�a�roport de Constantine, de leur h�bergement, de leur restauration, de l�entr�e du public, de l�organisation, m�me dans la salle. Bref ! il �tait partout, sauf chez lui. Pourtant, lui aussi faisait le car�me et a une petite famille qui avait tant besoin de sa pr�sence. Malgr� tout cela, il s�est donn� � fond dans sa mission pour faire honneur � cette wilaya, malheureusement une hirondelle ne fait pas le printemps. A bon entendeur, salut !
A. Mha�moud

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