Entam�s la veille, les travaux du 10e congr�s de l�Union des hommes d�affaires arabes se sont poursuivis, hier, � l�h�tel Hilton par la tenue de conf�rences sur les opportunit�s et le climat de l�investissement dans les pays arabes, des ateliers sectoriels et des rencontres d�affaires.
Des rencontres qui se voulaient, selon le pr�sident du Forum des chefs d�entreprise (FCE), coorganisateur de cette manifestation, Omar Ramdane, l�occasion de �vendre l�image positive de l�Alg�rie�, en �uvrant � mieux faire conna�tre les r�alit�s �conomiques et les opportunit�s du march� alg�rien. Au-del� des divergences d�appr�ciation sur l�organisation de cette rencontre, selon certains d�valoris�e par une repr�sentativit� insuffisante des op�rateurs arabes, ce que le pr�sident du FCE n�a pas manqu� de d�mentir, et selon d�autres la cible d�une campagne de d�nigrement, et au-del� aussi de l�absence, au demeurant inexplicable, � cette rencontre du ministre alg�rien de la Participation et de la Promotion de l�investissement, Abdelhamid Temmar, ce rassemblement �conomique a, n�anmoins, permis surtout tant de consolider les contacts en cours entre les op�rateurs venus du Machrek et du Maghreb arabes et leurs homologues alg�riens, que d�enclencher de nouveaux, dans la perspective de la r�alisation de projets d�investissement individuels ou en partenariat. Des projets de partenariat possibles dans tous les secteurs d�activit� et notamment dans le secteur des travaux publics dont le ministre de tutelle, Amar Ghoul, a expos�, lors d�un atelier sectoriel, les actions en cours ou projet�es en mati�re de construction, modernisation et de r�habilitation des infrastructures routi�res, ferroviaires, a�roportuaires et portuaires. Selon Amar Ghoul, le secteur des travaux publics b�n�ficiaire d�une enveloppe de 23 milliards de dollars de financements publics, est ouvert � l�investissement �tranger, arabe particuli�rement. Un investissement bienvenu, selon l�h�te de cet atelier, sous toutes ses formes (individuel, en partenariat et autres formes), pour la cr�ation d�entreprises de r�alisation, de bureaux d��tude, de services et dans la maintenance et la signalisation notamment. Un secteur ouvert � ce concours arabe sollicit�, comme le sont d�autres domaines d�activit� �conomique o� nombre de projets mixtes alg�ro-�gyptiens, alg�ro-jordaniens ou alg�ro-�miratis, pour ne citer que ceux-ci, sont d�j� lanc�s ou en cours de maturation. Ainsi, un projet d�une usine de production de d�tergents � M�d�a, un projet entre la firme d�exportation �gyptienne Daroop Export Co et la soci�t� alg�rienne d�investissement El Mousta�min, est en bonne voie de r�alisation, tandis qu�un autre projet visant la cr�ation d�une huilerie � Sig (r�gion d�Oran) est en cours de n�gociation et de maturation, selon les indications du directeur g�n�ral de cette firme, Omar Faradj, convaincu de l�attractivit� du march� alg�rien, mais demandeur cependant de plus de conditions favorables � l�investissement �tranger. De m�me, les soci�t�s jordaniennes, d�j� pr�sentes en Alg�rie, notamment dans le secteur pharmaceutique, et pour un volume d�investissements r�alis�s de l�ordre de 2 milliards de dollars, s�int�ressent beaucoup au march� alg�rien et � la diversification de leurs activit�s. Par ailleurs, le secteur de l�habitat et de la promotion immobili�re int�resse fortement les entreprises �miraties, en d�pit de l�absence � cette rencontre du groupe �mirati El I�mar, initiateur d�un projet de cr�ation de super tours � Alger, mais encore en attente d�une r�ponse d�finitive. En effet, un autre groupe �mirati, en l�occurrence Al Qudra Real Estate, une firme bas�e � Duba�, a, par la voix de son manager, Ahmed Saleh Al Yafei, affich� son int�r�t pour la prospection de notre march�, voire la participation au programme de r�alisation d�un million de logements d�ici � 2009 ainsi que l�investissement dans les secteurs de l��nergie et les infrastructures de base. D�autres projets relatifs au domaine de la sant�, autre secteur examin� en atelier sectoriel, marqu� par la pr�sence du ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re, Amar Tou, sont aussi � l�ordre du jour. Ainsi, le lancement d�une clinique de chirurgie plastique, r�paratrice et esth�tique est projet� � Alger par la firme �miratie United Zahra, en attendant le r�glement de la contrainte li�e au foncier. En fait, ce 10e congr�s dont le suivant sera organis� en Libye et dont la cl�ture devait �tre faite par le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a permis de mettre en avant les opportunit�s du march� alg�rien, nonobstant les contraintes r�currentes sans �tre cependant des freins r�dhibitoires du foncier et des facilitations et qui doivent �tre lev�es. En attendant, donc, du concret, des projets concrets et des investissements r�els, au-del� du montant avanc� par l�Agence nationale de d�veloppement de l�investissement (ANDI) � plus de 5 milliards de dollars de projets ficel�s pour 2007 et des pr�visions tablant sur une vingtaine de milliards de dollars d�investissements arabes � moyen terme.
Ch�rif Bennaceur

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