On a implor� le ciel, on a pri�, la m�t�o est rest�e de marbre, pas le moindre nuage � l�horizon.
Depuis le mois d�octobre, il n�y a presque pas eu de pr�cipitations ou du moins suffisantes pour esp�rer une bonne saison agricole. Pire encore, au moment o� l�on s�attendait � la pluie, c�est un vent du sud-ouest qui est venu balayer les derniers espoirs des petits fellahs. Sur le plan agricole, seul un miracle peut sauver la situation. Les grands espaces c�r�aliers de la plaine de Remchi et de Maghnia offrent un paysage de d�solation. En ce qui concerne l�eau potable, les responsables concern�s ont d�j� pris des mesures de restriction. Certains quartiers de la ville sont aliment�s une seule fois par semaine. Cela se comprend, mais qu�adviendra-t-il � l�approche des grandes chaleurs ? Les effets de cette aust�rit� pluviom�trique ont pour cons�quence une menace directe quant � la survie du cheptel dans la steppe, un r�el danger plane sur les �leveurs du sud-ouest (Mecheria, Na�ma, Sebdou). Le prix de la viande a connu une chute justifiable au demeurant. Le kilo de viande est pass� en dessous de 600 DA, alors qu�il s�affichait � 660 DA. A l�approche de l�a�d, c�est peut-�tre une aubaine pour le consommateur, mais il y a aussi le risque de voir des milliers de t�tes dispara�tre � travers les fronti�res. Ce sont notamment les petits �leveurs qui seront dans l�obligation de se d�barrasser de leurs troupeaux, l�aliment du b�tail revient cher. Enfin, tous les espoirs reposent sur les grandes pr�cipitations qui g�n�ralement se manifestent � partir de la mi-d�cembre. Fa�za B.

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