R�gions Centre : INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENTS PUBLICS A TIZI OUZOU
Des grandes entreprises pour acc�l�rer le rythme des r�alisations


Pour donner un coup de fouet et acc�l�rer le rythme de r�alisation des �quipements publics qui n�arrivent pas � atteindre la vitesse de croisi�re escompt�e, un ph�nom�ne pr�sent� comme l�un des facteurs de blocage du d�veloppement local, les pouvoirs publics, � leur t�te le chef de l�ex�cutif de wilaya, comptent sur l�implication et la venue d�entreprises de grandes dimensions poss�dant des capacit�s logistiques et un savoir-faire appropri�s pour la r�alisation, dans les d�lais, des investissements qui seront mis en adjudication.
Le volume du financement global de ces �quipements est estim� � 56 976 270 DA, soit 600 milliards de centimes d�investissements inscrits dans le cadre des programmes sectoriels et les PCD, et r�partis sur divers secteurs d�activit�. Celui de l�urbanisme et de l�habitat se taille la part du lion avec une cagnotte de 15 910 000 milliards de dinars. Suivent les secteurs de l�enseignement sup�rieur, des travaux publics, de la jeunesse et des sports, de l��ducation et de la formation... avec, respectivement, 9 279 600 milliards, 7 390 900 milliards de dinars, 6 707 000 milliards de dinars et 4 042 170 milliards de dinars. En tout, ce sont de grands projets tels que la construction du stade de la JSK, d�une capacit� de 50 000 places, de p�les universitaires, de plusieurs lyc�es et autres �tablissements scolaires, des logements, des structures hospitali�res, des routes... qui n�cessitent, diton au niveau de la wilaya, la mobilisation des moyens de r�alisation poss�dant des capacit�s appropri�es et qui permettront �de ma�triser les co�ts et la dur�e de r�alisation�, estimera le wali de Tizi-Ouzou, lors de la journ�e d��tude organis�e � la fin de la semaine derni�re au si�ge de la wilaya en pr�sence de nombreux chefs d�entreprises locales et nationales ainsi que des repr�sentants d�entreprises �trang�res, chinoises, entre autres, pr�sentes en Alg�rie. Interpell� par un groupe d�entrepreneurs, d�non�ant le blocage de leurs situations pour des travaux r�alis�s, le chef de l�ex�cutif de wilaya s�est voulu rassurant � l��gard desdites entreprises et de celles qui seront candidates aux soumissions. Pour la r�alisation des projets annonc�s, �des dispositions sont prises pour la lev�e des contraintes bureaucratiques et pour l�acc�l�ration des paiements et des cr�ances dues aux entreprises. Il faut rendre fluide la relation entre l�administration et les entreprises�. Et d�ajouter que le march� reste le seul facteur d�terminant le choix de la nature de la relation entre l�administration et les op�rateurs potentiels. Reste que cette d�marche des pouvoirs publics qui mettent en avant la performance comme principal souci n�est pas sans susciter l�inqui�tude des entrepreneurs locaux de petite et moyenne dimension pour qui le risque est grand d��tre tout simplement �cras�es par les grandes qui vont, � coup s�r, rafler les march�s qui seront mis en adjudication par la wilaya. Celle-ci a mis gracieusement � la disposition de toutes les entreprises les cahiers des charges de ces projets. Mais seront-ils entendus par les repr�sentants de l�Etat qui multiplient les initiatives et obnubil�s et harcel�s qu�ils sont visiblement par le souci de donner corps aux promesses de d�veloppement dans le cadre du programme pr�sidentiel annonc�es en grande pompe et � co�t de flonflons m�diatiques par les supporters locaux du pr�sident de la R�publique. Le d�veloppement local, c�est le cr�neau enfourch� par la coordination pour la wilaya de Tizi- Ouzou des associations soutenant le programme du pr�sident de la R�publique. Cette coordination, qui se veut repr�sentante l�gitime de la soci�t� civile, revendique le statut d�acteur social et de partenaire des �(...) instances ex�cutives locales et nationales � qui il est rappel� leur devoir de mieux faire dans le cadre de leur mission de commis de l�Etat au service du peuple (...)�, lit-on dans le communiqu� de presse de ladite coordination qui dit avoir fait part de ses dol�ances au wali qui l�a re�ue en audience le 15 du mois en cours. S. A. M.

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