Le secteur de la transformation des m�taux pr�cieux semble int�resser de plus en plus les entreprises italiennes sp�cialis�es dans la fabrication des machines et des �quipements pour le travail des m�taux pr�cieux (Or, argent, titane�). D�j� pr�sente sur le march� national avec 25% de parts avec trois entreprises leaders, l�Italie est le premier fournisseur de l�Alg�rie en �quipements pour la transformation des m�taux pr�cieux avec un volume, pour les neuf premiers mois de l�ann�e en cours, de 5,9 millions d�euros contre 4,38 millions d�euros pour l�ann�e 2005.
Sur un volume global d�importation de l�ordre de 24,18 millions d�euros contre 23,9 millions d�euros pour l�ann�e �coul�e. Toutefois, m�me si sa pr�sence dans ce secteur d�activit� reste limit�e � la simple commercialisation de machines et autres �quipements de travail, l�Italie compte s�implanter davantage dans le march� alg�rien de la bijouterie et l�orf�vrerie � travers la promotion de ses technologies et le d�veloppement d�un partenariat dans ce domaine. Un objectif dans lequel s�inscrit le s�minaire sur le th�me de la bijouterie et l�orf�vrerie organis� hier � Alger par l�Institut italien pour le commerce ext�rieur (ICE) en pr�sence de repr�sentants alg�riens et italiens op�rant dans ce secteur d�activit�. Il convient de noter � ce sujet que l�Italie est l�un des premiers producteurs et exportateurs de m�taux pr�cieux dans le monde avec un niveau de transformation moyen de 500 tonnes d�or par an. C'est-�-dire un cinqui�me de la production mondiale d�or et les trois quarts de la production europ�enne.�L�Italie compte aborder le march� alg�rien diff�remment � travers l�instauration de partenariats strat�giques entre les deux pays, l��change d�exp�riences, la formation et le transfert de technologie�, dira dans se sens Samuele Porsia, responsable de la d�l�gation commerciale d�Italie en Alg�rie. �Nous voulons contribuer � former les Alg�riens sur les machines italiennes afin de mettre les produits d�orf�vrerie et de bijouterie alg�riens au niveau des standards europ�ens et ainsi ouvrir le march� international du bijou � l�Alg�rie�, a-t-il encore ajout� en soulignant dans la foul�e �l�ambition de notre pays � devenir majoritaire dans le march� alg�rien de l��quipement et le mat�riel de transformation des m�taux pr�cieux d�ici � cinq ans�. Une ambition que risque de freiner l�instabilit� du march� alg�rien des m�taux pr�cieux caract�ris� par un manque de mati�re premi�re en raison de l�interdiction de l�importation de l�or en 2001 et la faiblesse de la production nationale avec seulement 700 kg par an. Cette situation a conduit en effet � la prolif�ration du march� informel qui se trouve inond� de m�taux pr�cieux import�s frauduleusement. Le directeur adjoint de l�Agence nationale pour la distribution et la transformation de l�or (Agenor), Hassen Harzali, confirmera d�ailleurs cette tendance en affirmant que �90% de l�or circulant actuellement en Alg�rie est drain� par le march� informel �. Face � cela, la politique gouvernementale cens�e endiguer l�ampleur du commerce illicite a �t� vaine. Hassen Harzali �voquera avec d�pit les cas de l�usine de transformation de m�taux pr�cieux et l�atelier de fabrication de sel d�or de Baraki construits en 1999 � coups de millions d�euros et qui sont ferm� pour l�atelier, et tournant � seulement 20% de ses capacit�s, pour l�usine. Lotfi M�rad

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