Sports : PARLONS-EN
Rastaquou�res


Menadi remet �a. Notre �controvers� ministre des Sports avait os� r�pandre devant nos �augustes� d�put�s une v�rit� criante qui lui valut une lev�e de bouclier sans pr�c�dent. L�actuel �homme fort� de la Coquette, harass� par les propos du professeur Guidoum, d�versa par m�dias interpos�s, des diatribes d�une rare virulence et � la limite du blasph�matoire. Une libert� de ton qui, sous des cieux bien plus cl�ments en la mati�re, aurait valu � leur auteur des saisines automatiques aussi bien des instances sportives que judiciaires.
Pis encore, l�impunit� ambiante incita le personnage � instrumentaliser la rue. Une cabale politicienne qui mit � profit la candeur de quelques dizaines de travailleurs de Mital Steel, pouss�s par leurs sections syndicales � manifester devant la Direction de la jeunesse et des sports d�Annaba contre �les attaques� de Guidoum. Certes, Menadi, qui venait de prouver qu�il avait toujours un semblant d�emprise sur le syndicat qui a fait sa r�putation, s�est inconsciemment embourb� dans une entreprise sans rapport ni alibi avec les constats d�un commis de l�Etat sp�cifique. Une autre libert� aussi grave que dangereuse que se permit Menadi et qui passa presque sous silence n��taient quelques m�morialistes de la presse. L�argent du sponsor n�est-il pas en fait d�ductible de la facture fiscale des usagers de ce moyen de promotion ? Si oui, le droit de regard des pouvoirs publics est aussi justifi� qu�indispensable et peu importe si Guidoum avait p�ch� par �maladroitesse� dans son r�quisitoire contre �les Menadi� de tout bord. Le rappel de cette page peu glorieuse dans la carri�re d�un homme qui fait ses premiers pas de manager dans le gotha des footeux aurait �t� inutile s�il n�avait pas os� pousser une nouvelle fois l�arrogance � son paroxysme. Le pr�sident annabi en veut en fait, � tous les liens ombilicaux de Guidoum. Ses racines et ses amours en d�autres termes. Sauf que, pour ce faire, il agit en parfait ignorant de la chose g�n�alogique et se contente des ou�dire pour s�vir contre son d�tracteur. Vendredi dernier, il ne quittera Constantine qu�apr�s avoir promis l�enfer aux Cirt�ens lors de leur prochain rendez-vous contre Drean. Rien ne justifiait pourtant cette attitude, car s�il est une satisfaction � relever lors du match qui a oppos� le MOC � l�USMAn, c�est bien l�esprit exemplaire des acteurs de la rencontre. Mieux, son �quipe venait de r�ussir un sacr� coup et il �tait impensable qu�il ne puisse pas exprimer son bonheur. A juste titre, Menadi et quelques-uns de ses accompagnateurs avaient perdu sur un autre front. Celui de l�indiff�rence inflig�e � ses provocations depuis son arriv�e � Constantine et dont les premi�res victimes seront les journalistes et le service de l�ordre. Les uns comme les autres ont laiss� faire le sieur Menadi qui balan�ait all�grement entre menace et insulte, d�jouant un tour de vice r�pugnant tant les propos grossiers qu�il prof�ra ont donn� � r�fl�chir � plus d�un. Il ne lui restait dans ses bagages que l�aveu de son prochain �d�lit�, casser du Constantinois � Drean pour ameuter les pr�sents. Les rares personnes qui daigneront lui r�pondre rappelleront � son ou�e, le destin qu�ont eu avant lui, quelques v�reux �pr�sidents�, �clos au d�but du commencement de la fin pour notre sport roi. Ceux par qui l�entame de la descente aux enfers est arriv�e. Quelle mouche a donc piqu� monsieur le pr�sident ? Seules les �mes sensibles et scrupuleuses auraient pu perdre le nord devant l�accueil aussi in�dit qu�insolite que les Mocistes ont r�serv� � leur ex-coach Latr�che. Une pluie de pi�ces de monnaie s��tait abattue sur le terrain d�s l�apparition de ce dernier. Bruit de sous qui a probablement rappel� � la sir�ne son chant et � Ulysse sa faiblesse.
Kamel Ghimouze

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