Actualit�s : Marche improvis�e des arouch pour d�poser une plainte contre leurs agresseurs

Les d�l�gu�s de la CADC, accompagn�s des bless�s et parents de martyrs, ont organis� une marche improvis�e du si�ge des arouch, install� au niveau de l�ancien si�ge de la Caisse de retraites face au secteur militaire de Tizi-Ouzou, jusqu�� la cour de justice avec l�intention de d�poser une plainte contre leurs agresseurs lors de la conf�rence organis�e � l�intention des bless�s du Printemps noir vendredi dans la localit� des Ouadhias.
La marche, qui a regroup� une centaine de personnes, a travers� l�avenue Abane-Ramdane pleine de monde, scandant des slogans habituels : �Pouvoir assassin�, �Ulach smah ulac�, �Terrorisme a�nani houa dark el watani�... dans une indiff�rence quasi g�n�rale de la foule au sein de laquelle certains interloqu�s se demandaient quels en �taient la cause et l�objectif. Un citoyen qui a eu le malheur de dire � haute voix sa pens�e d�sagr�able vis-�-vis des arouch, une insulte para�til, a �t� agress� publiquement � coups de poing et de pied par un d�l�gu� devant le si�ge de la CNEP. �il pour �il et dent pour dent, nous dira l�agresseur � qui nous faisions la remarque. Arriv�s au niveau de la cour, les marcheurs sont stopp�s par des �l�ments de la police avec lesquels ils n�gocieront l�acc�s � l�int�rieur de la cour durant des dizaines de minutes avant qu�une d�l�gation de 5 ou 6 personnes ne soit autoris�e � p�n�trer pour �tre re�ue par le procureur g�n�ral adjoint, qui, � l�issue d�une longue discussion et compte tenu du caract�re criminel de l�affaire, aurait accept� de recevoir la plainte. Les auteurs devaient la lui remettre par �crit dans la m�me journ�e, selon les propos que nous a tenus, Abrika � sa sortie de l�audience. L�histoire de l�agression, baptis�e tentative d�assassinat sur la base des armes apparentes entre les mains des assaillants, continue d�alimenter des commentaires de tous les milieux. Parmi les proches d�Abrika, on soutient que des citoyens des localit�s de Boghni, Mechtras et des Ouadhias, outr�s par ce qui est arriv� se seraient rendus chez les agresseurs pour protester et fermer les cabarets des commanditaires de l�agression. Un tract anonyme parlant au nom des da�ras de Boghni, Ma�tkas et Ouadhias r�futent la th�se des arouch sur l�agression, il ne s�agirait pas, selon les auteurs de ce tract anonyme, d�individus arm�s et manipul�s par la mafia mais d�une population accourue de toute la r�gion lasse du climat d�ins�curit� et du comportement de Abrika. Les r�dacteurs du tract terminent leur r�action aux d�clarations des arouch par une mise en garde � Abrika dont ils d�noncent les man�uvres visant � cr�er la confusion sachant, ajoutent-ils, que son seul souci est d�accro�tre sa popularit� et soigner son image de marque qui faiblit de jour en jour. Que s�est-il vraiment pass� dimanche avons-nous demand� � un d�l�gu� pr�sent � la r�union et � l�intrusion des assaillants ? A peine la minute de silence et l�hymne version Matoub, marquant l�ouverture de la r�union, termin�s, un individu vocif�rant, arm� d�une hache s�en est pris � la sono et s�attaqua avec deux de ses complices � la tribune visant Abrika. Et d�s que quelqu�un osait un mouvement dans la salle, il trouvait un autre qui lui pointait un poignard dans les c�tes. Des voix se firent entendre disant qu�Abrika a trahi les victimes du Printemps noir, il s�est vendu au pouvoir, il faut l�abattre... rapporte notre interlocuteur. L�assaut des assaillants, les armes � la main, provoqua la panique parmi les d�l�gu�s et les bless�s, c��tait le sauve-qui-peut. Les v�hicules des d�l�gu�s �taient bloqu�s par ceux des assaillants pour les emp�cher de sortir, indique encore notre interlocuteur qui ne s�est pas encore remis de sa peur. Lorsque Abrika �tait jet� � terre, par ses agresseurs, un barman s�est pr�cipit� pour lui porter un coup de hache, coup arr�t� de justesse par un d�l�gu� du village d�A�t Abdelmoum�ne... La salle �tait encercl�e, les d�l�gu�s rep�r�s, marqu�s pour neutraliser le moindre mouvement hostile aux assaillants, les voitures bloqu�es pour les emp�cher de s�en aller, les cris � la trahison et au meurtre qui fusaient parmi les assaillants, visaient vraisemblablement � cr�er la confusion, � susciter l�affrontement entre les agresseurs et les d�l�gu�s dont l�unique objectif est de provoquer un bain de sang et d�abattre Abrika dans la m�l�e dans l�anonymat le plus absolu. C��tait une op�ration mont�e par des professionnels, commente encore notre interlocuteur. B. T.

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