Les habitants de beaucoup de cit�s de la ville d�noncent l�invasion de ces insectes devenus de plus en plus dangereux et volumineux. Signe d�insalubrit� publique, de mauvaise gestion de l�hygi�ne par les services concern�s ou simple retard de l�hiver qui devrait faire fuir les moustiques ? Autant d�interrogations formul�es par les citoyens qui attendent des r�ponses. Les services d�hygi�ne de l�APC relevant de la vice-pr�sidence charg�e des affaires culturelles, sociales et sportives ont �t� mobilis�s pour la circonstance depuis le mois de f�vrier dernier.

Leur intervention sur le terrain qui consiste � asperger de produits insecticides les caves des immeubles de beaucoup de quartiers de la ville, notamment ceux de la zone basse, a �t� faite en deux �tapes. La premi�re s�est �tal�e de f�vrier � avril, elle a vis� la lutte antilarvaire, et ce, en recourant � des techniques modernis�es avec le concours de sp�cialistes en la mati�re et des produits acquis � des centaines de millions de centimes. La seconde, qui s��tend d�avril � septembre, a englob� les actions de lutte contre les moustiques dont la prolif�ration atteint des pics en �t�. Beaucoup ont remarqu� le va-et-vient des agents communaux, parfois � des heures �indues� (d�s les premi�res heures de la matin�e), accomplissant leur t�che d��radication de ces bestioles. Ces deux �tapes ont �t� pr�c�d�es par une rencontre � la salle A�ssat-Idir, qui a �t� initi�e par l�instance comp�tente en vue de l��laboration du plan d�action n�cessaire et � en d�finir les grands axes devant mener � l�aboutissement dans les d�lais escompt�s du programme de lutte anti-larvaire. Au vu de ces donn�es, on constate que les volets th�orique et pratique ont �t� respect�s par la commune, qu�est-ce qui cloche alors ? Le vice-pr�sident de l�APC, charg� des affaires culturelles et sociales, impute cette d�faillance � deux facteurs : �Il y a le probl�me du retard dans l�entr�e de la saison d�hiver, qui a caus� la stagnation des eaux us�es et autres facteurs g�n�rateurs de prolif�ration des moustiques. La deuxi�me contrainte a trait � la fin de contrat des employ�s : nous avions 34 dont 8 permanents, les 26 autres ont �t� recrut�s dans le cadre contractuel, une dur�e de six mois, de f�vrier � ao�t 2006. Concernant les 8 permanents, ils ont beaucoup de t�ches � r�aliser, lutte contre les moustiques, lutte contre les rats, lutte contre les cafards, nettoiement des taxis, etc. Que faire alors ? Penser au recrutement peut-�tre ! L�institution communale n�en fait pas beaucoup cas, les responsables invoquent souvent le sureffectif pour justifier �l�aust�rit� de leur d�marche. Une chose est s�re, les moustiques ont envahi Skikda. Za�d Zoheir

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