Ambiance chaleureuse pour la premi�re s�quence du prochain film r�alis� par Rachid Benallal. Dimanche soir, l�espace de l�h�tel El Aurassi d�Alger a connu un instant cin�ma. Un instant pr�cieux o� le silence c�de la place � l�image. Beaucoup de com�diens, artistes et personnalit�s du monde de la culture ont partag�s avec beaucoup de plaisir le �Premier clap de la derni�re solution�, un long m�trage d�une heure trente.
Une production de la soci�t� Studio Com dirig�e par Yasmina Ghanem fait partie des �uvres programm�es � l�occasion de �Alger capitale de la culture arabe 2007�. Adapt� du sc�nario de Nadia Drablia et Arezki Mellal, l��uvre fiction sera projet�e en format de 35 mm en arabe et en tamazight. Le tournage, qui d�butera au courant de la premi�re semaine du mois de janvier 2007, s��talera sur une dizaine de semaines � travers les wilayas d�Alger, B�ja�a, Jijel et Annaba en passant par Constantine. En br�ve, le r�cit de cette nouvelle aventure cin�matographique remonte aux ann�es 1970 jusqu'� 1990 sur les tabous sauvegard�s scrupuleusement par les gardiens de la soci�t� traditionnelle. Le personnage principale Mouloud, col�rique, alcoolique et de surcro�t p�re indigne apprend par un pur hasard lorsqu�il �tait affal� dans le bar de son bourg, la naissance de son fils Farid. La suite n�est qu�une suite de mis�res et de malheurs. D�s l��ge de 5 ans, le petit est victime de la polio. Invalide pour la vie, le destin s�acharnera � le priver d��ducation puisqu�il est exclu de l��cole d�s le d�but de sa scolarit�. En plus du fait que le petit gar�on doit faire face � la m�chancet� trop souvent cruelle des jeunes de son �ge. Loin de se morfondre sur son sort, Farid d�cide d�entreprendre contre vents et mar�es des �tudes qui d�ailleurs lui permettront plus tard de passer le baccalaur�at en plus du fait, qu�il pourra m�me laisser libre cours � sa passion pour la peinture. Pour le p�re irresponsable, une nuit alors que tous ses sens sont brouill�s par l�alcool, il a une soudaine r�v�lation qui le poussera aux portes de la mosqu�e. Au r�veil, alors qu�il aper�oit le visage de l�imam, Mouloud est d�j� un autre homme. Paradoxe des temps, pendant que le p�re �merge repenti de la bouteille, son fils quant � lui sous la protection de si Rabah, patron du bar, est devenu par cons�quent son homme de confiance en lui livrant sa comptabilit� ainsi que ses secrets. En somme, la derni�re solution n�est qu�une suite d��v�nements inattendus � coup de morale religieuse, de d�boires rebondissants en cons�quence d�un destin joueur et de la vie simplement. Pour la suite, il faudra attendre patiemment jusqu�� l�ann�e prochaine.
Sam H.
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