Actualit�s : REFORMES ECONOMIQUES DE SECONDE GENERATION EN DEBAT A L'UNIVERSITE
Un choix ou une n�cessit� ?


L�universit� M�hamed- Bouguerra de Boumerd�s (UMB), en l�espace de deux journ�es, s�est r�appropri� ses espaces naturels pour lancer un d�bat extr�mement important pour notre pays. En effet, la facult� des sciences �conomiques, de gestion et commerciales de cette universit� organise les 4 et 5 d�cembre 2006, un s�minaire intitul� �Dimension de la deuxi�me g�n�ration des r�formes �conomiques dans les pays en d�veloppement�.
D�s l�entame des travaux de ce conclave, les intervenants n�ont pas manqu� de faire l�amer constat concernant les r�formes structurelles lanc�es depuis la fin des ann�es 1980 dans notre pays. �Nous avons appliqu� � la lettre les injonctions �conomiques et financi�res des institutions internationales, mais ni l�investissement ni la croissance �conomique ne sont au rendez-vous�, d�plore M. Chetouane Sa�d, pr�sident du comit� pr�paratoire de ces assises. D�o� cette question : valait-il mieux pour notre pays d�appliquer un rem�de qui lui est sp�cifique ? En tout cas, les s�minaristes ne se font plus aucune illusion : l��chec des r�formes �dict�es par le FMI et la Banque mondiale (BM) est patent. Le second th�me de cette rencontre permettra aux participants d��tudier le contenu des r�formes de la seconde g�n�ration. En la mati�re, le d�bat sera probablement chaud. Et pour cause, les notions de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption sont fondamentales, disent ces universitaires, pour la r�ussite de ces r�formes. �Dans notre pays, ce n�est plus le terrorisme islamiste qui est cit� en premier lieu comme entrave aux investissements mais la grande criminalit� et la corruption�, affirme le premier conf�rencier qui a effectu� des recherches aupr�s des op�rateurs �conomiques nationaux et �trangers. Par ailleurs, si ces r�formes de nouvelle g�n�ration ne sont pas accompagn�es de r�formes politiques visant � instaurer la d�mocratie, elles aboutiront pareillement � un cuisant revers. Pr�cis�ment, disent les universitaires, c�est le bon fonctionnement institutionnel et l�instauration de l��thique qui est l�objectif de ces r�formes. �On ne peut honn�tement parler de r�formes de seconde g�n�ration sans l�ind�pendance de la justice�, affirme un s�minariste qui cite par ailleurs le mauvais exemple du syst�me fiscal qui est d�sormais un moyen r�pressif et celui des banques qui sont les caisses des voleurs. Les s�minaristes se pencheront sur des exp�riences tent�es en Am�rique du Sud (Br�sil, Argentine...) et en Europe de l�Est (Roumanie) qui annoncent des r�sultats probants dans le domaine de la croissance �conomique et la bonne gouvernance. En dernier, les participants tenteront de r�pondre � cette question : ces r�formes seraient-elles un choix ou une n�cessit� ? En tout cas, l�universit� de Boumerd�s a le m�rite de lancer un d�bat qui sera sans aucun doute passionnant.
Abachi L.

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