Actualit�s : POUR S'ASSURER DE LA TRANSPARENCE DES PASSATIONS DE MARCHES
Sonatrach en appelle � la Banque mondiale


Sonatrach vient de signer avec la Banque mondiale un contrat d�assistance technique remboursable qui permettra � la compagnie nationale de mieux ma�triser les proc�dures de passation de march�s. Ce contrat intervient au moment o� un rapport de l�Inspection g�n�rale des finances accuse les responsables de Sonatrach d�avoir eu recours de mani�re abusive au gr� � gr�. Une mesure qui ne devrait �tre prise qu�� titre exceptionnel conform�ment � la directive de passation de march�s A-408 du 12 octobre 2004. De l�avis m�me du ministre de l�Energie et des Mines, la compagnie souffre d�un d�ficit en cadres sp�cialis�s dans la passation de march�s.
L�accord sign� lundi dernier par le directeur de la Banque mondiale pour les pays du Maghreb et la directrice centrale Audi Groupe porte sur �un appui de la Banque mondiale dans le cadre de l�am�lioration des proc�dures et particuli�rement des documents standards de passations de march�s de la Sonatrach�. Ce n�est pas la premi�re fois que Sonatrach en appelle � l�assistance de la Banque mondiale. Un contrat similaire avait d�j� �t� sign� en 2003 et portait sur la pr�paration des dossiers de passation de march�s. Pendant seize mois, des experts prodigueront des conseils pour �l��laboration de dossiers techniques standards pour les march�s de fournitures, travaux et montages d�installation et services physiquement quantifiables�. Au terme de cette p�riode, Sonatrach devrait �moderniser encore davantage son dispositif de passation de march�s et d�en renforcer la transparence et l�efficacit� par la production de sp�cificit�s techniques plus claires et plus pr�cises�. S�exprimant � ce sujet, le pr�sident-directeur g�n�ral de la Sonatrach a expliqu� que �ce contrat marque une �tape quantitative nouvelle dans la poursuite du renforcement des conditions optimales d�application de notre proc�dure d�appel d�offres et d�implication des cadres et des managers dans l�am�lioration constante du fonctionnement et des performances de Sonatrach. Il s�inscrit dans notre d�marche de renforcement continu de nos outils et de nos techniques et vient en prolongement des prestations d�j� fournies par la Banque mondiale �. De son c�t�, le repr�sentant de l�institution onusienne a certifi� que �le projet exprime tr�s clairement toute la d�termination de la Sonatrach � renforcer le cadre r�glementaire r�gissant la passation de march�s et � en fixer de mani�re transparente les r�gles qui y pr�valent �. Des conditions clairement �dict�es par la directive A-408 qui stipule que le gr� � gr� ne doit pas �tre �rig� en r�gle. Le ma�tre de l�ouvrage peut dans des cas pr�cis recourir au gr� � gr� apr�s autorisation du num�ro un de la Sonatrach. Cette proc�dure ne peut s�appliquer que �lorsque l�appel d�offres se r�v�le infructueux ; lorsque des circonstances exceptionnelles, d�ment �tablies sur la base de dossiers et justificatifs, n�cessitent des op�rations d�urgence incompatibles avec les d�lais exig�s par un appel � la concurrence ou lorsque le mat�riel demand� fait l�objet de droits exclusifs et qu�il est �tabli. Les attributions de march�s par voie de gr� � gr� doivent �tre publi�es au BAOSEM�. La directive ne pr�cise n�anmoins pas qu�est-ce qu�un caract�re urgent ni ce que sont les circonstances exceptionnelles. Et c�est justement ces interpr�tations laiss�es � l�appr�ciation des gestionnaires qui sont � l�origine des scandales qui sont r�guli�rement r�v�l�s. Nawal Im�s

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