IGHILAWEN
Projets retard�s faute de soumissions

Deux projets, acquis dans le cadre du budget compl�mentaire du PCD de l�ann�e en cours, ont connu un retard dans le lancement du fait de l�absence de soumissions apr�s l�appel d�offres lanc� il y a pr�s de deux mois. Il s�agit de deux rev�tements dans deux villages, Ighilawen et Berkouka, sur des longueurs respectives de 1 500 et 1 600 m. Les responsables de l�APC, souffrant �norm�ment dans le d�veloppement local, nous ont parl� de la difficult� de s�attacher les services des entreprises de rev�tement du fait de leur pr�sence en nombre restreint au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou. En effet, depuis la faillite de Sonatro, entreprise �tatique, et la non-disponibilit� permanente de l�entrepreneur Hadddad, une soci�t� tr�s demand�e, les entreprise sp�cialis�es dans le domaine sont rares. N�anmoins, ces m�mes responsables ont pris attache avec un entrepreneur qui aurait accept� de prendre en charge ces deux tron�ons, mais seulement dans quelques temps, le temps qu�il ach�ve les projets engag�s ailleurs. Signalons que si ces projets sont r�alis�s � terme, avec d�autres dans le budget compl�mentaire qui s��l�ve � 1 million de centimes, le montant total de l�enveloppe consomm�e pour le PCD de cette ann�e sera � plus de 4 milliards de centimes. Cela repr�sente un record dans l�histoire de la localit�, d�autant plus que cette performance s�est r�alis�e seulement en l�espace de quelques mois de gestion ; ce qui repr�sente une bonne note pour les dirigeants actuels. Par ailleurs, d�autres propositions ont �t� �mises pour ce qui est du programme dit de rattrapage ou sectoriel et concernant exclusivement le rev�tement des routes de la commune, dans un �tat de d�gradation avanc�e. Il s�agit des tron�ons reliant le chef-lieu au lyc�e technique, au village A�t-A�ssa Ouziane et � Zerrouda (chemin intercommunal). R. A.

AGHRIB/EN ATTENDANT SON TRSANFERT
La d�charge intercommunale demeure inexploit�e

La d�charge intercommunale situ�e � la lisi�re de la for�t de Bouhlalou entre Aghrib et Fr�ha et qui devait recevoir une unit� de traitement des ordures m�nag�res, comme annonc� l��t� dernier, bute sur une opposition des habitants limitrophes au site. Du coup, il a �t� d�cid� de sa d�localisation � quelques centaines de m�tres plus loin. Premi�re cons�quence, il va falloir attendre encore un temps pour la confirmation du maintien de ladite unit� et surtout parer au plus press� en surmontant le probl�me d�accessibilit� � la nouvelle d�charge par l�ouverture d�une piste n�cessitant tout de m�me de grandes d�penses intol�rables pour la tr�sorerie communale. En ce sens, une demande d�enveloppe budg�taire sectorielle a �t� introduite aupr�s des autorit�s de la wilaya qui, d�apr�s les derniers �chos, serait sur le point d��tre accept�e. Il est vrai que, contrairement � d�autres localit�s, l�endroit o� d�verser les d�tritus existe et il est tellement isol� qu�il fait l�unanimit�, seul l�acc�s fait d�faut. En attendant, les deux communes submerg�es par de monticules d�ordures sont en qu�te d�un site pouvant les recevoir et mettre, ainsi, fin aux d�potoirs form�s de tonnes de d�chets ramass�s quotidiennement. Apr�s donc le refus d�Azeffoun et de Tizi-Rached de mettre � leur disposition leurs d�charges respectives, c�est au tour de celle de Boukhalfa d��tre sollicit�e, l�aval de ses responsables att�nuera, un tant soit peu, l�attente de la subvention et, si jamais elle venait � se faire, la dur�e de sa r�alisation. Le projet, rappelons-le, avait suscit� chez les citoyens un vif espoir d�une embellie environnementale. Quant aux responsables locaux, au-del� de cette euphorie, ils pensaient alors avoir mis fin aux probl�mes r�currents de l�insalubrit� causant des d�sagr�ments � leurs administr�s. A pr�sent, l�acuit� des ennuis ressurgit avec elle l�urgence d�une r�elle prise en charge au risque de les voir devenir des villes poubelles. F. B.

Cette fois, il s�agit de la construction d�un centre de formation professionnelle pluridisciplinaire de 300 places (CFPA) et d�une tr�s grande biblioth�que. Ils seront implant�s pr�s de la mosqu�e de la ville vers la sortie sud en direction de Tizi-Ouzou. Le centre dont l�enveloppe budg�taire allou�e totalise les 120 millions de dinars d�note de l�importance de l�ouvrage et de son volume p�dagogique. Une structure tant esp�r�e par les voisins des Aghribs qui n�ont de cesse de r�clamer pareille affectation pour leur commune, ou du moins une annexe rattach�e � l�un des centres des communes voisines, car souvent ce genre d��tablissements fait la diff�rence quant aux perspectives d�avenir pour les jeunes en rupture du cursus scolaire et en mal d�un encadrement pouvant les pr�munir de la d�linquance. La seconde construction, juste � proximit� dudit centre donc, sera une biblioth�que communale dont la particularit� r�side sans doute dans sa superficie. En effet, elle sera b�tie sur 6000 m2, une aire assez cons�quente pour susciter l�admiration de tout le monde, c�est aussi une grande premi�re si l�on se r�f�re au fait qu�il n�existe nulle trace d�une telle infrastructure chez aucune des commune voisines. Ce projet aura l�occasion de nous faire changer des points de rencontres habituelles que sont les caf�s, mais aussi dans les deux cas, c�est une opportunit� de donner une autre image de la ville de Fr�ha qui �tait, jusque-l�, exclusivement vou�e au commerce o� chaque coin de rue est am�nag� dans ce but.
F. B.

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