Sports : FOOTBALL
LE CHAMPIONNAT NATIONAL BAIGNE DANS LES DYSFONCTIONNEMENTS
Quelle tr�ve pour l��lite ?


Ce jeudi 7 d�cembre devait co�ncider avec le d�roulement de la 15e et ultime journ�e de la phase aller du championnat national de premi�re division. C��tait l�, la derni�re pr�vision �mise par la LNF de Ali Malek au d�but du mois d�octobre dernier, soit au lendemain de l��limination de la JSK de la C1 africaine et juste apr�s la qualification du MCA (l�ESS et le CABBA n��taient pas encore entr�s en lice) au second tour de la C1 arabe.
A cette �poque, la Ligue nationale avait surtout insist� sur le respect des d�lais fix�s par ses services, notamment concernant les clubs engag�s dans les comp�titions continentales et r�gionales. Ces derniers devaient s�ex�cuter � disputer les matches du championnat 72 heures apr�s leur rencontre internationale. Ce que les �quipes engag�es dans l��preuve arabe ont accept�, le Mouloudia d�Alger ayant m�me �t� astreint � notifier cet engagement par �crit. Deux mois plus tard, et quelques nouveaux �r�glages�, le championnat national tra�ne toujours. A telle enseigne que les nostalgiques se prennent � se lamenter le d�part de l��quipe de Mohamed Mecherara dont la gestion n��tait pas pour autant tout � fait �clean�. Sous son r�gne, en tout cas, � la mi-d�cembre, les clubs prenaient leurs vacances hivernales et la plupart d�entre-eux avaient m�me programm� un stage en Tunisie, tout en faisant leurs emplettes au mercato. Autres temps, autres m�urs. Cette ann�e, avec l�av�nement d�un nouveau pr�sident de la ligue qui a pourtant conserv� la majorit� de l�effectif recrut� par Mecherara, le championnat national suit le chemin du climat. �Sans pluies, il ne pourrait y avoir d�hiver, encore moins de vacances hivernales pour nos footballeurs�, doivent se dire les gens de la LNF. Pour une institution qui se trouve � c�t� de l�ONM (l�Office national de m�t�orologie, pas l�Organisation nationale des moudjahidine), le propos est autoris� puisque �scientifiquement� prouv�. Aujourd�hui, la Ligue nationale doit non seulement caser les cinq matches qui restent � jouer (JSK- ASO, ASO-CABBA, NAHD-ESS, MCA-OMR, MCA-ESS) en plus des matches �reportables� que sont USMB- ESS, JSMB-CABBA et MCANAHD (14e journ�e) ainsi que CABBA- ASMO, ESS- ASO et NAHD- USMB (15e journ�e). Ces onze matches devront �tre �purg�s� en pas moins de quatre journ�es (des lundis certainement). L�ESS devra disputer, outre ses deux matches de Coupe arabe, quatre matches de mise � jour face au NAHD, le MCA, l�USMB et l�ASO, alors que le CABBA en aura trois matches de championnat (ASO, JSMB et ASMO) � disputer en plus de deux rounds de la C1 arabe. Trois autres clubs auront besoin aussi de trois lundis pour se mettre � jour. Il s�agit du MCA, qui n�est plus concern� par la Champions League arabe, le NAHD, qui a trois �l�ments au sein de la s�lection militaire pr�sente � la CAMFOOT- 2006, et l�ASO Chlef, qui n�a rien � se reprocher sauf le fait d�avoir un calendrier crois� avec les �quipes qui ont une comp�tition continentale (JSK) et r�gionale (CABBA et ESS). Cette rocambolesque situation nous am�ne � se demander l�gitimement sur la solution calendaire dont aura besoin la LNF de Ali Malek. Le reste du mois de d�cembre (trois semaines avec les f�tes de l�A�d Adha et celles de fin d�ann�e au bout) ne suffira pas � apurer les �dettes�. Cette p�riode (prolong�e sur la premi�re semaine du mois de janvier 2007) �tait r�serv�e � la tr�ve, avec � la cl� un tour (1/32es de finale) de la Coupe d�Alg�rie. La gestion d�une ligue, ou d�une banque, prend n�cessairement en consid�ration le passif et l�actif. Ceux entra�n�s par la gestion de l�actuelle LNF baignent dans les faux calculs d��picier. Et le comptable Mecherara aura �t�, comble de l�ironie �conomique alg�rienne, plus avis� que le banquier Malek. M.B.

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