Le coup d’envoi de la session ordinaire de l’APW donné en
présence du wali, des 5 chefs de daïra et du secrétaire général de la
wilaya a été consacré au BP 2007, à l’environnement et à l’habitat.
La séance fut ouverte par une allocution du président de l’assemblée
élue qui s’est empressé de féliciter tous les membres de l’exécutif
pour leurs efforts dans leurs secteurs respectifs.
Après l’approbation
de l’ordre du jour par les membres élus, les travaux ont débuté par
le premier point figurant à cette plénière, qui a été d’ailleurs
adopté sans aucune réticence par toutes tendances politiques confondues
et qui a été évalué à 152 610 152 DA. Le dossier de l’environnement
de par son importance a été profondément pris en charge avec beaucoup d’observation
et de recommandations. Par contre, le dossier de l’habitat qui devait,
selon certaines sources, faire l’objet de plus d’attention a été
reporté eu égard à la visite surprise du ministre de la Pêche, Mimoun
Lahcen à Saïda, dont le séjour a été très court. M. B. Amine
ERADICATION DES BIDONVILLES
Relogement de 57 familles
Suite aux instructions du wali qui veut mettre en application la
politique gouvernementale, visant à éradiquer les bidonvilles en milieu
urbain, les services de la wilaya, en collaboration avec les autorités
communales, à leur tête le chef de daïra, ont procédé ce lundi tôt
le matin à la démolition de 57 logements vétustes situés sur les
hauteurs du nouveau stade de Saïda, comme cela a été annoncé dans
notre récente édition. L0es familles dont la plupart sont venues des
communes limitrophes ont été relogées. L’opération s’est
déroulée dans une ambiance festive sous les chants du terroir et les
youyous des femmes. A cet effet, les responsables de la DUC et de la Dlep
ont mobilisé des engins et des camions pour procéder à cette campagne
de démolition pour laisser place à l’extension du centre universitaire
Dr Moulay-Tahar, nous dit-on. Signalons par ailleurs, qu’après ces 57
familles qui viennent d’être heureusement recasées, faut-il rappeler
que plus de 4600 logements vétustes attendent d’être rasés. Les faux
sinistrés, appuyés par les bâtisseurs de bidonvilles, font fi de la
réglementation en vigueur. En somme, un véritable casse-tête pour les
responsables concernés. A Saïda “le malheur des uns fait le bonheur
des autres”, qu’on le veuille ou pas. La mafia du gourbi sévit
toujours. M. B. A.