Actualit�s : BLIDA/REFUSANT QUE DES FORAGES SOIENT CREUSES A PROXIMITE DE LEURS TERRES
Une centaine de fellahs bloquent la route � Chebli


Les fellahs exploitant les terres du lieudit Beramdane dans la commune de Chebli � 25 km � l�est de Blida se sont r�volt�s, jeudi dernier, contre le projet d�alimentation en eau potable de la ville de Boufarik et ce, en bloquant la route W114 menant � Baba Ali � partir de la RN1.
Ils consid�rent, en effet, que les forages en cours de r�alisation par la direction de l�hydraulique de Blida sont susceptibles de tarir les leurs d�autant que les profondeurs des puits d�j� r�alis�s par les exploitants agricoles des domaines de Beramdane ne puissent d�passer les 80 m�tres. Cette situation � tout le moins inextricable peut d�g�n�rer en rivalit� soutenue entre les exploitants terriens et la direction de l�hydraulique surtout que les fellahs, au nombre de 500, sont d�cid�s, disent-ils, � ne pas se laisser faire. �Nous d�fendrons mordicus nos terres de toute atteinte ou d�t�rioration par la cause du manque d�eau�, tonnera un fellah qui ajoutera : �Il est �vident que les forages qui vont �tre r�alis�s par la direction de l�hydraulique pomperont toute l�eau de la nappe souterraine car ils vont aller en profondeur jusqu�� 300 m�tres�. C�est dire que les fellahs craignent notamment pour leurs nouvelles plantations d�agrumes qui n�cessitent �norm�ment d�eau autrement elles seront vou�es � la d�perdition, argument-ils. Ces derniers parlent de 6 � 8 forages � creuser pour ledit projet, ce qui est beaucoup pour eux. �Les pouvoirs publics veulent solutionner le probl�me d�eau � Boufarik, nous ne sommes pas contre, mais qu�ils se mettent � l��vidence que cela ne s�ach�vera jamais sans effets n�gatifs car se sera nos vergers qui subiront les cons�quences�, affirmera un autre fellah. Voulant en savoir du c�t� de la direction de l�hydraulique, nous n�avions pu toucher aucun responsable surtout que c��tait leur repos hebdomadaire. A noter enfin que la route a �t� rouverte � la circulation aux environs de midi et ce, apr�s l�intervention des �l�ments de la Gendarmerie nationale.
M. B.

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