Actualit�s : OMAR RAMDANE L'A DECLARE JEUDI DERNIER A LA RADIO NATIONALE
�Tel que men�e, la politique d�industrialisation manque de vision�


Politique d�industrialisation, privatisation, investissement, mise � niveau des entreprises, pouvoir d�achat et augmentation de salaire sont autant de points abord�s par le pr�sident du Forum des chefs d�entreprise lors de l��mission �Rencontre du jeudi� de la Radio Cha�ne II.
Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) - Omar Ramdane s�est montr� tr�s tranchant vis-�-vis de toutes ces questions et n�a pas manqu� de souligner la position du Forum par rapport au nouveau projet relatif � la �strat�gie et politiques de d�veloppement industriel� d�fendue par le ministre des Participations et de la Promotion des investissements aux derniers conseils de gouvernement. Un document que le Forum des chefs d�entreprise n�a pas eu � consulter pour en d�battre ou l�enrichir et le pr�sident s�en d�sole. �Nous avons quelques informations �parses � ce sujet par le biais de la presse nationale. Nous devions �tre associ�s car nous sommes les premiers � avoir r�clam� une politique claire en ce qui concerne l�investissement, l�industrialisation, la privatisation, la mise � niveau des entreprises�, dira Omar Ramdane qu�un confr�re a sollicit� pour avoir son avis sur le projet de Abdelhamid Temmar adopt� mercredi dernier par le gouvernement de Abdelaziz Belkhadem. Le pr�sident du Forum des chefs d�entreprise, qui compte 154 grandes entreprises � publiques, priv�es et �trang�res de droit alg�rien �, a tenu � rappeler que son association avait, d�s 2001, par l�organisation d�un s�minaire, pos� la question : �Quel d�veloppement pour l�Alg�rie ?�. En 2006, l�investissement stagne. Pourtant, les actes de la rencontre de janvier 2001, qui, en ce qui concerne l�investissement a situ� les contraintes et pr�conis� des solutions, ont �t� remis aux pouvoirs publics, tient � pr�ciser l�invit� de la Radio Cha�ne II. Omar Ramdane, qui ne comprend pas la d�marche ��conomique� des pouvoirs publics, soutient que pour favoriser l�investissement il �suffit� de lever trois contraintes : l�acc�s aux cr�dits, l�acc�s au foncier industriel et l�organisation du march� en luttant contre l�informel. �Ce sont les facteurs sur lesquels il faut agir si l�on veut avancer. Or, nous avons l�impression que ceux qui d�cident dans ce domaine ne vivent pas en Alg�rie !� Une remarque qu�il �taye en soulignant la d�cision des pouvoirs publics de c�der le foncier industriel aux ench�res. �Une aberration, car n�acc�dera au terrain que l�entreprise qui aura fait la meilleure offre. Que deviendront les autres ?� s�interroge Omar Ramdane qui met en exergue l�immensit� de notre pays : �Nous pouvons implanter autant de zones industrielles que l�on veut le long de l�autoroute Est- Ouest. Cela va permettre de d�senclaver certains villages o� il n�y pas d�emploi.� Le ch�mage, l�invit� de la radio en parle pour dire qu�en l�absence d�un organisme s�rieux qui chiffre en outre le taux de croissance, les chiffres avanc�s sont contredits. �Tant que cet organisme n�existe pas, des voix s��l�veront pour contester les chiffres donn�s par les pouvoirs publics.� Omar Ramdane, qui pr�cise qu�en ce qui concerne l�augmentation des salaires, l�approche du Forum est diff�rente de celle des pouvoirs publics, a indiqu� que son association n�est pas un syndicat : �Notre r�le est de faire des propositions, d�organiser un d�bat en ce qui concerne le devenir �conomique.� La pr�cision faite, le pr�sident du Forum des chefs d�entreprise d�fend le principe de l�augmentation du pouvoir d�achat qui relancerait la consommation. Sur ce dernier point, l�invit� de la Radio Cha�ne II encourage � consommer local et revient sur la campagne �Mentoudj bladi� initi�e par le Forum il y a une ann�e pour encourager � consommer alg�rien. S. A.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable