L�agression commise aux Ouadhias, il y a dix jours, contre Bela�d Abrika et ses camarades d�l�gu�s de la CADC, r�unis autour des bless�s du Printemps noir, continue de susciter des r�actions contradictoires, notamment dans les localit�s du sud de la wilaya, th��tre de l�agression.
On s�est d�j� fait l��cho, dans ces colones, d�un tract anonyme, provenant probablement des milieux commanditaires de l�agression, r�futant la th�se des d�l�gu�s d�crivant l�assaut de la salle au moment o� Abrika s�appr�tait � haranguer les victimes du Printemps noir, r�unis en la circonstance (voir nos �ditions dat�es des 2 et 4 d�cembre). Un autre tract anonyme sign� comit�s de citoyens de Boghni, Amechtras et Ouadhias d�nonce ceux qui se sont exprim�s dans la presse en leur nom, �des tra�tres au service des propri�taires des cabarets� qui ont sali l�historique bonne r�putation de la Kabylie, lit-on au deuxi�me paragraphe du tract. Abrika �tait l�invit� d�honneur des familles de martyrs et bless�s ainsi que de tous les habitants des localit�s ci-dessus indiqu�es le jour de son agression dont les auteurs, soulignent les r�dacteurs du tract, sont des gens qui ont d�j� souill� l�honneur et la dignit� de la r�gion en osant ouvrir des cabarets � c�t� de nos maisons travaillant clandestinement sous la protection des gendarmes toujours en quarantaine aupr�s des Kabyles qui ses respectent, rappellent-ils encore, avant d�inviter Abrika � y aller quand il veut faire des r�unions dans la r�gion r�put�e pour son engagement au cours du Printemps noir et pour le courage de ses habitants qui ont chass� les gendarmes assassins de 126 martyrs, ajoute-t-on en conclusion de ce tract qui pourrait �tre sugg�r� � l�instar du pr�c�dent qui tombait � bras raccourcis sur Abrika.
B. T.

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