Le groupe parlementaire du Parti des travailleurs organise depuis hier � l�APN une conf�rence internationale sur les femmes palestiniennes travailleuses. Notons d�abord qu�un parti alg�rien sort du bavardage ou de la rh�torique pour tenter d�aider ce peuple concr�tement. Notons ensuite que cette action est pr�cise, qu�elle sort des g�n�ralit�s pour cibler l�aide aux femmes : les premi�res victimes avec les enfants des crimes sionistes. Donc, bravo pour le PT, et pour l�occasion je vous livre un texte de Freud, juif et savant qui a fond� la psychanalyse. Abdou, un ami qui m�est tr�s cher, m�a envoy� cette lettre adress�e au docteur C. Koffler et rest�e secr�te 75 ans pour les raisons que vous comprendrez � sa lecture.
�Cher docteur, Je ne peux faire ce que vous souhaitez. Je me sens incapable de surmonter mon aversion � accabler le public avec mon nom et m�me ce moment critique ne me para�t pas le justifier. Quiconque d�sire influencer les masses se doit de leur donner quelque chose de vibrant et d�enflamm� et mon sobre jugement sur le sionisme ne le permet pas. Il est s�r que je sympathise avec ses buts, je suis fier de l�universit� de J�rusalem, et la prosp�rit� de ses implantations me fait plaisir. Mais, d�autre part, je ne pense pas que la Palestine pourra jamais devenir un Etat juif, ni que les mondes chr�tien et islamique soient pr�ts � ce que leurs lieux saints soient sous contr�le juif. Il m�eut paru plus judicieux d��tablir une patrie juive sur une terre moins charg�e d�histoire. Mais je reconnais qu�un point de vue aussi rationnel aurait peu de chance d�obtenir l�enthousiasme des gens et le soutien financier des riches. Je conc�de avec tristesse que le fanatisme infond� de notre peuple soit en partie � bl�mer pour avoir �veill� la m�fiance arabe. Je ne puis cultiver de sympathie pour une pi�t� mal dirig�e qui transforma un morceau du mur d�H�rode en relique nationale offensant ce faisant les sentiments des autochtones palestiniens. Jugez vous-m�me maintenant si, avec un tel point de vue critique, je suis la personne qu�il faut pour conforter un peuple pris dans l�illusion d�une esp�rance injustifi�e. Votre respectueux serviteur.� Freud Demain, toujours pour cette occasion cr��e par le PT, je vous livrerai un texte d�Einstein.

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