La Convention des Nations unies contre la corruption, ratifi�e � ce jour par plus de 80 pays, constitue le principal instrument mondial de lutte contre la corruption et repr�sente � ce titre une avanc�e majeure. La Convention des Nations unies contre la corruption (Uncac* selon l�acronyme anglais) traite de la corruption dans le secteur public comme priv� et vise � promouvoir �l�int�grit�, la responsabilit� et la bonne gestion des affaires publiques et des biens publics�.
Elle comprend aussi des dispositions r�volutionnaires sur le recouvrement d�avoirs, et se r�v�le ainsi tr�s prometteuse pour de nombreux pays africains. Sur le papier du moins, l�Uncac ouvre de nouvelles perspectives � celles et ceux qui m�nent des campagnes relatives aux bas salaires, � la protection des personnes d�non�ant des irr�gularit�s, � la transparence et � l'acc�s � information, et ce, en vue d�exiger aux gouvernements de rendre des comptes. Un chapitre consacr� aux mesures pr�ventives demande aux Etats de �s�efforcer� d�adopter des syst�mes de recrutement, de fid�lisation et de promotion des fonctionnaires et d�autres agents publics non �lus, y compris par �une r�mun�ration ad�quate et des bar�mes de traitement �quitables� et l'�ducation et la formation, afin de les sensibiliser aux risques de corruption inh�rents � l�exercice de leurs fonctions. Un autre chapitre, Incrimination, d�tection et r�pression, recommande, aux Etats d�incorporer dans leur syst�me juridique interne des mesures appropri�es pour assurer la protection des personnes qui communiquent des informations. Tout d�pendra de la mani�re dont l�Uncac sera mise en �uvre et, en particulier, de l�efficacit� du syst�me de suivi. �Les enseignements que nous tirons d'autres conventions anti-corruption d�montrent qu'il est n�cessaire d'assurer un suivi efficace associant une large palette d'organisations de la soci�t� civile, dont les syndicats�, a d�clar� Kirstine Drew d�Unicorn (r�seau anti-corruption des syndicats mondiaux).

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