Actualit�s : SIX BANQUES ETRANGERES PREQUALIFIEES POUR LE CPA SELON KARIM DJOUDI
Ni convertibilit� totale du dinar, ni r��valuation du dinar


Six grandes banques �trang�res, des Etats-Unis, France et Espagne, ont �t� pr�qualifi�es pour la reprise du Cr�dit populaire d�Alg�rie CPA) selon le ministre d�l�gu� � la R�forme financi�re, Karim Djoudi. Ces banques sont Citibank (USA), Santander (Espagne), Natexis- Banques populaires, le Cr�dit agricole, Soci�t� g�n�rale et BNP Paribas, a indiqu� Karim Djoudi lors d�une conf�rence de presse anim�e hier au si�ge du minist�re des Finances, sous l��gide du ministre de la Communication, El-Hachemi Djiar.
Cela �tant, Karim Djoudi, qui a indiqu� que le repreneur du CPA offrira les prestations de toute banque universelle et commerciale, n�a pas manqu� de relever l�int�r�t de grandes banques �trang�res pour la place alg�rienne. Des banques install�es dans tous les points du globe, selon l�animateur de la conf�rence m�diatique qui a pr�cis� que ces �tablissements sont en instance d�agr�ment aupr�s de la Banque d�Alg�rie, en vue de s�installer, se d�velopper � tr�s court terme et offrir toute une gamme de services. Cela dans le cadre de la consolidation de la bancarisation dans notre pays, une bancarisation encore faible, et de la mise en �uvre et poursuite du processus des r�formes financi�res impuls�es depuis quelques ann�es. Dans ce contexte, il a explicit� lors de cette conf�rence de presse le processus de modernisation des syst�mes de paiements de masse dont la modernisation des instruments de paiement (ch�ques, virements, effets de commerce et pr�l�vements). Une modernisation r�alis�e en un temps record, en bonne voie de finalisation et aux r�sultats satisfaisants selon Karim Djoudi qui a pr�cis� que les ch�ques sont de plus en plus normalis�s, s�curis�s et t�l�compens�s, de m�me que les virements. En ce sens, il a relev� la r�duction des d�lais de traitement et de d�nouement des op�rations � J-5 concernant le ch�que et � J+1 pour les virements. En outre, Karim Djoudi a �voqu� l�abandon du recours � l�escompte. De m�me, l�utilisation de la mon�tique conna�t une bonne avanc�e en termes de cartes bancaires � puce m�me si seulement 400 terminaux de paiement sont disponibles au niveau des commer�ants. Quant aux autres instruments de paiement, le ministre d�l�gu� a indiqu� le lancement, fin d�cembre, de la modernisation de l�instrument effets de commerce (lettre de change ou traite et le billet � ordre) et le lancement, fin janvier 2007, de celle relative au pr�l�vement. Ainsi, l�entr�e en production de tous les instruments de paiement est pr�vue � partir du mois de janvier 2007, selon Karim Djoudi. Ce dernier a, ce faisant, �t� �lusif quant � la privatisation de la Compagnie alg�rienne d�assurance et de r�assurance (CAAR), arguant du peu de d�veloppement commercial du secteur assurantiel en Alg�rie, un march� vierge et qui n�cessite la venue d�investisseurs sur la place. Cela �tant, le ministre d�l�gu� a �cart�, r�it�rant le discours officiel en vogue, tant la convertibilit� totale du dinar que la r��valuation de la monnaie nationale. Ainsi, Karim Djoudi a estim� que la convertibilit� totale de la monnaie, soit celle du compte capital et donc des transactions libres enti�rement, est impossible. Elle d�pend en fait, selon lui, de la diversification des sources de revenus pour le pays, d�une parfaite confiance des investisseurs dans la monnaie et de l�abandon de la r�gulation et du contr�le, d�o� le risque de fuite de capitaux. Concernant la r��valuation du dinar, Karim Djoudi a estim� que la valorisation du dinar alg�rien n�est pas une bonne d�marche et qu�il ne faut pas, selon lui, toucher � l�actuel taux de change. Cela m�me si notre pays est libre de ses choix du fait des dispositions de l�article 4 du statut du Fonds mon�taire international (FMI), selon Karim Djoudi. En fait, la r��valuation du dinar permettra, certes, de favoriser la r�duction du co�t des importations et des intrants et donc augmentera les importations mais elle g�n�rera cependant des retomb�es n�gatives pour la production nationale et des exportations. De m�me, le ministre d�l�gu� a pr�cis� que la mesure relative � l�utilisation obligatoire du ch�que pour les transactions de plus de 50 000 DA n�a pas �t� abandonn�e d�finitivement. Toutefois, il faut tenir compte de la r�alit� �conomique mais aussi de la faible bancarisation en Alg�rie. En effet, il y a une agence bancaire pour 28 000 habitants en Alg�rie alors que la norme internationale pr�voit une agence pour 5000 habitants. Dans ce contexte, une telle mesure semble contrainte pour le moment m�me si la poursuite du processus de r�formes financi�res et de la modernisation des instruments de paiement permettra, � terme, de lever cette contrainte. Ch�rif Bennaceur

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