Actualit�s : INSECURITE DANS LES VILLES
Bouteflika accuse les citoyens de �passivit�


L�ins�curit� qui r�gne dans la majorit� des villes alg�riennes serait due en partie � la passivit� des citoyens. C�est sans d�tour que le pr�sident de la R�publique les accuse de ne pas pr�ter main-forte aux services de s�curit�. �Tous les efforts de l�Etat seront vains si le citoyen ne s�implique pas�, dira-t-il, ajoutant que l�exode rural n�a fait qu�amplifier le ph�nom�ne.

Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Bouteflika, qui pr�sidait hier la c�r�monie d�ouverture des assises de l�architecture, a fait le lien entre la multiplication des cit�s-dortoirs et l�ins�curit� dans les villes. Il dira qu�il n�est plus possible de distinguer les grandes villes des campagnes, une situation qui a empir� avec la recrudescence du terrorisme. Le pr�sident de la R�publique a �galement dit toute sa d�ception face aux diff�rents actes d�incivilit�. �J�ai honte de la salet� qui caract�rise toutes les villes�, a-t-il confess�. Aux architectes pr�sents dans la salle, il r�p�tera � plusieurs reprises sa d�ception. Bouteflika a en effet d�plor� �le d�ficit flagrant en mati�re d�urbanisme� et dira que la crise r�currente de logement ne peut � elle seule justifier l�anarchie qui r�gne. Pourtant, ce ne sont pas les moyens qui ont fait d�faut. �L�Etat a inject� beaucoup d�argent dans les programmes sociaux mais ces derniers ne r�pondent pas aux attentes�, a-t-il affirm�, ajoutant que souvent les programmes de logements sociaux ne b�n�ficient pas aux plus n�cessiteux et participent souvent � encourager la sp�culation. A l�avenir, le pr�sident esp�re que la qualit� ne sera pas rel�gu�e au second plan. Pour ce faire, il propose des lois qui encadrent l�acte de b�tir, qui instaure de mani�re d�finitive la cr�ativit�. Bouteflika a dit toute sa d�sapprobation avec ceux qui b�tissent mal, ceux qui �rigent des b�tisses sans jamais faire de finitions. A ceux-l�, il dira que seul l��tablissement de normes viendra � bout d�un ph�nom�ne qui se g�n�ralise et que seule la redistribution des r�les pourra r�tablir la situation. Le pr�sident de la R�publique a rappel� aux architectes le r�le qu�ils vont devoir jouer. En prenant part aux assises de l�architecture organis�es par l�Ordre des architectes, ces derniers vont devoir ��laborer un bilan sans complaisance de la situation, mettre en exergue les incoh�rences relev�es, d�crypter les d�faillances constat�es au niveau des relations entre ma�tres d�ouvrage, ma�tres de l��uvre et entreprises en rapport avec les missions de contr�le et enfin �valuer le dispositif actuel r�gissant les march�s publics�. Les recommandations et propositions qui sanctionneront les travaux des assises seront transmises aux responsables des diff�rents secteurs intervenant dans l�acte de b�tir. N. I.

Zerhouni n��carte �aucune piste�
Interrog� au sujet de l�attentat de Bouchaoui, ayant vis� un bus transportant des employ�s de BRC, le ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales a r�pondu que l�enqu�te suivait toujours son cours. �Nous n��cartons aucune piste�, dira-t-il estimant que la revendication du GSPC n�emp�chait pas les forces de s�curit� d�envisager d�autres pistes. N. I.

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